Sans Dwyane Wade (genou gauche), Hassan Whiteside (main droite) et Chris Andersen (mollet gauche), le Heat pouvait nourrir quelques inquiétudes à l’heure de se déplacer à Boston. Contre toute attente, les Floridiens ont longtemps largement dominé les hommes de Brad Stevens, avant de finalement conclure 93-86. Avec 22 points et 7 passes, Goran Dragic a pris le match à son compte, soutenu par Udonis Haslem (12 pts, 12 rbds), Henry Walker et Tyler Johnson (12 pts chacun).
Vingt-deux points. C’est l’étendue de l’écart entre les deux équipes quelques instants avant la fin du troisième quart-temps. Avant cela, les Celtics ont complètement perdu pied, face à une équipe décidée à jouer dur en l’absence de ses joueurs majeurs. En début de match, Miami imprime très vite son rythme et profite de l’adresse extérieure de Henry Walker pour alterner avec le jeu en percussion de Goran Dragic. Sans leader offensif constant, les Celtics restent un temps dans le match avant de lâcher sous la pression du meneur slovène, déchainé. Ce dernier inscrit ainsi deux tirs primés de suite à 7:00 dans le second quart-temps pour porter Miami onze longueurs d’avance. En dépit des efforts d’Avery Bradley et Tyler Zeller, cet écart grimpe avec de très bons Haslem et Johnson. À la pause, Miami mène ainsi de 17 points au TD Garden.
Au retour des vestiaires, la domination floridienne se poursuit. Si Boston retrouve un peu de rythme et de réussite, le Heat a toujours une réponse, un temps par Luol Deng (15 pts à 5/15) ou l’autre par Haslem. À 3:45, ce dernier amène l’écart à vingt-deux points, le plus gros différentiel de la rencontre. À l’aube de l’ultime quart-temps, ce dernier reste de cette ampleur et nul ne donne la moindre chance aux Celtics.
Sauf que Miami va jouer la montre, poussant les possessions jusqu’à la limite des 24 secondes, et forcément, on peut en perdre son basket. Boston va en profiter pour revenir à -6 (89-83) grâce à Jae Crowder, Phil Pressey et Luigi Datome. Mais c’est trop tard, et c’est aux lancers-francs, malgré des ratés, que le Heat va conserver son avance jusqu’au bout. Un succès essentiel dans la course aux playoffs.