Les Sixers surprennent les Hornets

Deux constats : les Sixers peuvent gagner en match sans Michael Carter-Williams ; ils ne perdent plus à domicile. Vainqueur 89-81 des Hornets, l’une des trois meilleures équipes de ce début d’année, Philadelphia remporte son premier match de la saison sans son meneur de jeu de titulaire. Jusqu’à présent, les onze rencontres disputées sans lui s’étaient toutes soldées par des défaites.

Par ailleurs, c’est la 4e victoire d’affilée des Sixers à domicile, et ça ne leur était plus arrivé depuis deux ans.

C’est dans le 3e quart-temps que l’étonnant Robert Covington va faire basculer le match côté Sixers. Ce gros shooteur à 3-points plante 11 de ses 22 points au retour des vestiaires, et Philly transforme un déficit de 6 points (48-42 à la mi-temps) en une avance de 8 points (62-54). Débarrassé de la défense pot-de-colle de Michael Kidd-Gilchrist, touché à la cuisse, Covington profite des caviars de l’épatant Tim Frazier (19 passes en deux matches), et les Sixers prennent le large pour mener de 13 points grâce à des lancers d’Henry Sims (70-57).

Au début du money time, le duo Taylor-Henderson sonne le révolte (74-69), mais Covington, encore lui, et le toujours précieux Luc Richard Mbah A Moute répondent par un 7-0 pour reprendre 12 points d’avance (81-69). A chaque rapproché des Hornets, Philly trouve la solution, et c’est encore Covington qui repoussera les derniers efforts de Charlotte, qui n’inscrira plus aucun point dans les trois dernières minutes !

Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.