Fessés il y a deux jours à Memphis (99-69), les Denver Nuggets ont subi le même sort samedi soir au Pepsi Center lors de la venue des Charlotte Hornets et se sont lourdement inclinés par 104-86. Dominés du début à la fin, les hommes de Brian Shaw ont livré un spectacle absolument horrible et ont été copieusement sifflés par leur public à la mi-temps et en fin de rencontre. Avec 21 points, Cody Zeller signe la meilleure performance de sa carrière et il ajoute 8 rebonds mais c’est toute l’équipe des Hornets qui mérite un « A+ » après ce succès.
Après un premier round d’observation, ce sont les visiteurs qui prennent les commandes sous l’impulsion d’un Cody Zeller bondissant des deux côtés du terrain. L’ancienne star de l’université d’Indiana inscrit 14 points dans le premier quart-temps, sonnant la charge pour les Hornets face à une défense apathique. En face, aussi bien intérieurs qu’extérieurs ne parviennent pas à trouver la mire et l’écart grandit petit à petit pour atteindre quinze points après douze minutes : 30-15 pour Charlotte sous les sifflets du public. Deux jours après la fessée face à Memphis, ce duel ne part pas sous les meilleurs hospices pour les Nuggets.
Un jeu affligeant
Dans le deuxième quart-temps, Ty Lawson se démène pour ramener son équipe mais Gary Neal veille au grain et l’avance des Hornets augmentent encore pour passer au-delà des vingt-cinq points (50-22, 18e). Jason Maxiell, Lance Stephenson, Michael Kidd-Gilchrist… Les joueurs de Charlotte y vont tous de leur petit panier alors qu’en face, le niveau de jeu affiché est affligeant. Les systèmes sont d’une rare pauvreté en attaque et les Nuggets viennent soit s’empaler sur les intérieurs des Hornets ou tentent tirs casses-croûtes à 3-points. Si l’on ajoute à cela les absences de Darell Arthur, le meilleur défenseur de l’équipe selon son coach Brian Shaw, et de Kenneth Faried, cela fait beaucoup… A la pause, c’est une véritable humiliation : 62-30 pour Charlotte. La question n’est pas de savoir comment un tel écart a pu se produire mais bien comment les Nuggets sont parvenus à inscrire 30 points tant leur attaque a été indigente.
Les Hornets gèrent tranquillement leur avance
Au retour des vestiaires, le discours de Shaw n’a pas été suffisant pour remobiliser les troupes et le duo composé de Zeller et d’Al Jefferson continue de marteler la raquette. Cependant, on peut remarquer un léger relâchement des Hornets, moins concentrés sur leurs passes et moins appliqués sur leurs tirs. Un panier primé de Wilson Chandler permet aux Nuggets de revenir à moins de trente points (68-41, 30e) mais en bon vétéran, Jefferson relance la machine pour Charlotte et remobilise ses troupes. L’écart se stabilise aux alentours des trente points mais on ne sent pas de sentiment de révolte dans le jeu des Nuggets. Une mésentente entre Jefferson et Lance Stephenson permet aux Nuggets de terminer le quart-temps avec 28 points de retard, 80-52.
Le dernier quart-temps est une simple formalité pour Charlotte. Les Hornets jouent tranquillement sans forcer mais leur circulation de balle continue de gêner les Nuggets. Les deux coachs vident leur banc avec encore huit minutes à jouer et le reste n’a pas beaucoup d’importance. Danilo Gallinari et JaVale McGee en profitent pour montrer qu’ils peuvent encore rendre de sacrés services. Noah Vonleh n’est pas maladroit non plus pour les Hornets. Le match se termine en roue libre et le rookie Gary Harris rend l’addition finale un peu moins salée pour les Nuggets. Score final : 104-86 pour Charlotte.
Outre Zeller, Michael Kidd-Gilchrist s’est montré sous son meilleur jour avec 17 points et 13 rebonds, Al Jefferson ajoute 14 points et Lance Stephenson termine avec 13 passes décisives. Chez les Nuggets, bien difficile de dégager l’une ou l’autre individualité. J.J. Hickson compile 12 points et 8 rebonds, Danilo Gallinari ajoute 15 points, et Ty Lawson et Wilson Chandler inscrivent 10 points chacun.
Les Hornets seront à Washington lundi pour un « home and home » avec les Wizards. De leur côté, les Nuggets tenteront de se relancer mardi soir à Philadelphie. Avec Brian Shaw sur le banc ? Rien n’est moins sûr vu le niveau de jeu…
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