Duel dans les bas-fonds de la NBA, cette nuit, avec les Wolves qui se rendaient chez les Sixers. Et ce sont les hommes de Brett Brown qui se sont imposés (103-94), profitant du troisième triple-double cette saison de Michael Carter-Williams (17 points, 10 rebonds, 10 passes).
Calme et serein, le meneur a attaqué une raquette des Wolves toujours aussi friable, quand il le fallait. Incapable de bloquer ses tirs ou ses passes lorsqu’il pénétrait, Minnesota laissait filer le match au début du quatrième quart-temps, quand Jerami Grant et Robert Covington trouvaient la mire de loin.
« Je pense que je me suis détendu », expliquait Michael Carter-Williams pour expliquer son retour en forme. « Quand on commence à avoir des problèmes ou que les adversaires commencent à enchaîner, je reste plus calme qu’avant. Je n’essaie plus de faire tout par moi-même et je laisse les choses se faire, plutôt que de les forcer ».
Certes, les Sixers faisaient face à la pire équipe de la ligue, Andrew Wiggins réalisant néanmoins un match correct (15 points, 4 rebonds, 3 passes). Mais lorsque les Sixers assurent défensivement et que Michael Carter-Williams trouve l’équilibre entre scoring et distribution, ils deviennent intéressants.
En tout cas, cela confirme le bonnet d’âne des Wolves, qui recevront Kevin Love ce soir.
« Personne ne veut être dernier », se lamentait Nikola Pekovic. « Tout le monde veut gagner des matches. On fait du sport pour gagner. C’est vrai que lorsqu’on travaille dans un bureau et qu’on a un boulot classique, on peut finir la paperasse et rentrer chez soi, on n’a pas à gagner quelque chose. Nous aimons gagner, nous sommes des compétiteurs-nés ».