Considéré comme un paria par ses dirigeants de l’époque, et en proie à de gros problèmes personnels, Stephon Marbury avait envisagé de se suicider en 2009.
C’est ce qu’il révèle dans un documentaire qui sera diffusé mardi sur HBO. Devenu depuis un demi-Dieu en Chine, l’ancien meneur All-Star révèle qu’il a sombré dans une grave dépression entre 2007 et 2009.
« Je voulais mourir… Il y a des jours où je voulais me tuer. Mais vraiment. Ce n’était pas à cause du basket, mais à cause de moi. J’étais en pleine dépression, et j’étais malade. »
Tout a commencé avec le décès de son père en 2007, puis l’échec de sa marque de chaussures. La mise à l’écart de l’effectif des Knicks l’a fait se replier sur lui-même, hanté par ses pensées suicidaires.
« Les Knicks, le décès de mon père, ma marque de chaussures… Lentement, la vie me fuyait. Et j’étais spectateur, et ça me faisait encore plus mal que de voir ma carrière de basketteur prendre la mauvaise direction. J’étais piégé dans mes pensées. J’étais piégé parce que je ressentais, et par la manière dont on me traitait. J’étais piégé par les décisions que j’avais prises. »
Après une dernière et courte expérience aux Celtics, c’est finalement en Chine qu’il va retrouver goût à la vie, et au basket.
« On disait que j’étais un loser, incapable de gagner, et de faire quoi que ce soit… Je suis arrivé dans un endroit où il y avait les barrières de la langue et de la culture, et pourtant, j’y ai réussi des choses qui dépassent tout… J’ai quitté un lieu où l’on me détestait, pour aller dans un autre où on m’aime. Pourquoi reviendrais-je à un endroit où on me déteste ? Ca n’a pas de sens. »