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LeBron James ou le déclin des ex-lycéens trentenaires ?

USP NBA: NEW YORK KNICKS AT CLEVELAND CAVALIERS S BKN USA OHAbsent pendant les deux prochaines semaines, LeBron James a vécu un 30e anniversaire assez compliqué. L’ailier des Cavaliers a des problèmes physiques, notamment au genou, et ça ne tourne pas comme prévu à Cleveland.

Individuellement, le King fait une excellente saison avec 25.2 points, 7.6 passes et 5.3 rebonds de moyenne. Seulement ses matches ne sont pas aussi impressionnants que par le passé et il semble moins dominer les débats, malgré une perte de poids estivale et une envie retrouvée par son retour dans l’Ohio.

ESPN s’est penché sur la question et a découvert que les joueurs qui avaient sauté la case universitaire vivaient mal la trentaine. Comme tous les joueurs, non ? Certes, mais les statistiques prouvent qu’il existe une grosse différence.

L’efficacité baisse plus vite chez les ex-lycéens

Avec ce tableau, on remarque que les lycéens passés directement en NBA ont connu leur meilleur niveau d’efficacité (le fameux PER) autour des 25-27 ans comme (presque) chaque grand joueur, mais à 30 ans, cette efficacité avait chuté de 13% en moyenne. Par exemple, le PER de Kevin Garnett était de 29.4 à 27 ans. Il était descendu à 24 à 30 ans, soit une chute de 18%.

Sans titre

Si ces statistiques brutes doivent toujours être accompagnées d’un contexte (blessures, changement d’équipe…) pour mieux les analyser, elles sont tout de même parlantes. Arrivés en NBA avant 20 ans, ces joueurs ont déjà autour de 10-12 saisons dans les jambes à 30 ans, là où les universitaires ne sont qu’à 7-8.

Les minutes accumulées dans des milliers de matches (saison régulière, playoffs, équipe nationale) pèsent plus sur les jambes car ils sont plus nombreux. Entre 18 et 21 ans environ, l’un va jouer en NBA avec les voyages et les 82 matches par saison quand l’autre en NCAA va connaitre un calendrier plus allégé et un enchaînement de rencontres moins intense.

Il suffit de comparer avec les joueurs qui ont été à l’université. Eux aussi chutent en terme d’efficacité mais dans des proportions moins significatives (5% de moyenne). Seuls contre-exemple : Larry Bird et Tyson Chandler, dans les joueurs cités, ont connu leur meilleure saison après avoir passé la trentaine. Ou encore Tim Duncan, mais lui est inoxydable.

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