Si Tim Duncan ne joue pas autant que lorsqu’il avait 25 ans, et c’est logique, son efficacité n’a jamais évolué au fil des saisons.
On ne cesse de le répéter : le temps n’a pas d’emprise sur l’ailier-fort des Spurs. Après 1278 matches de saison regulière, il impressionne toujours autant la ligue.
« Il est tellement fort », commente Doc Rivers à Spurs Nation. « On ne lui donne pas son dû, il est sensationnel. »
Comment fait-il pour être toujours aussi efficace à 38 ans et ainsi tourner à 16 points, 11 rebonds, 3 passes et 2.3 contres de moyenne ?
« Il met son corps là où il le faut, parce qu’il ne plus faire la différence avec ses qualités athlétiques », explique Gregg Popovich. « Son timing est meilleur que jamais. »
Aussi efficace que lors de sa saison rookie !
Les chiffres sont parlants. Son PER, « Player Efficiency Rating », est quasiment le même entre sa première saison, en 1997-1998 et cette année. Rookie, son taux d’efficacité affichait 22.6. Seize ans plus tard, il est encore à 22.8 !
Autre façon de comparer, les statistiques sur 36 minutes. En 1998, il compilait 19.4 points, 11.0 rebonds, 2.5 passes et 2.3 contres ; en 2014, c’est 17.9 points, 12.4 rebonds, 3.4 passes et 2.5 contres. Le mimétisme est saisissant pour deux lignes de statistiques aussi éloignées dans le temps.
« Avec le temps, j’ai changé », se justifie Duncan. « Je ne peux plus sauter ou bouger comme avant. Je me suis adapté, j’anticipe désormais. »
En fait, Duncan est toujours le même. Chaque saison, il vieillit, mais chaque saison, il est toujours au sommet.