Si, statistiquement, Boris Diaw présente des chiffres sensiblement similaires à ceux de la saison passée (8,6 pts, 5 rbds et 3,6 pds en 28 min de jeu cette saison contre 9,1 pts, 4,1 rbds et 2,8 pds en 25 min en 2013/14), l’intérieur des Spurs était à la peine durant le mois de décembre.
Ainsi, le « Président » affichait un médiocre 34% de réussite depuis la victoire des siens à Philadelphie. Dans le même temps, sa contribution sur le terrain a également décliné, comme l’atteste son ratio +/-, passant de 1,95 la saison dernière (20e chez les ailiers-forts) à -0,74 (52e).
Or, le couteau-suisse texan ne nous avait pas habitué à pareille défaillance, ce qui ne fut pas sans dommage collatéral pour les Spurs, déjà régulièrement privés de joueurs majeurs (Tony Parker, Kawhi Leonard, Patty Mills…).
Cette nuit contre les Clippers, pour célébrer le retour de son ami de toujours, Tony Parker, le capitaine de l’équipe de France a largement contribué au succès des siens en sortant le meilleur match de sa saison : 23 points à 9/11 (dont 2/3 à trois points), 6 rebonds, 3 passes et aucune balle perdue pour 25 d’évaluation, la troisième derrière Chris Paul et Tim Duncan. Le Français n’avait jamais marqué autant de points en saison régulière sous l’uniforme des Spurs.
« Boris a joué comme s’il était en équipe de France. » a déclaré Tony Parker après la rencontre.