Goran Dragic n’exclut pas de rejoindre les Knicks ou les Lakers

Alors qu’on prête aux Rockets l’intention de recruter Goran Dragic lorsque celui-ci sera disponible (probablement cet été s’il fait jouer sa clause libératoire), le meneur slovène met la pression sur les Suns en évoquant la prochaine free agency auprès du New York Post. Houston ne sera certainement pas seul sur le coup, puisque Lakers et Knicks pourraient également le courtiser et l’intéressé en est conscient.

« Chaque équipe qui sera intéressée sera une option, » a t-il déclaré aujourd’hui. « Vous savez, New York a une grande communauté de fans, c’est une grande franchise. Ces dernières années, ils n’ont pas très bien joué mais comme je l’ai déjà dit, la chance tourne vite. »

« Je ne pense pas que les free agents aient peur d’aller aux Lakers »

Il faut dire que Goran Dragic a de quoi réfléchir. Rémunéré à hauteur de 7,5 millions de dollars la saison, il est un des meilleurs rapports qualité/prix du marché (16.2 points à 49.5%, 3.4 rebonds et 4.2 passes) et si son actuelle campagne n’est pas aussi flamboyante que la saison précédente, cela s’explique entre autre par l’arrivée d’Isaiah Thomas en meneur remplaçant.

Avec Eric Bledsoe, ils sont trois bons meneurs à se partager les minutes et au regard de la rémunération de ce dernier (14 millions de dollars par an), l’international peut espérer de belles propositions. Or, Phoenix ayant dépensé beaucoup d’argent cet été, il n’est pas sûr que la franchise veuille s’aligner coûte que coûte. D’autant que son départ libérerait aussi des minutes pour le back-up en provenance des Kings, parfois frustré par son temps de jeu.

S’il est trop tôt pour envisager un départ, le meneur précise néanmoins qu’il ne serait pas non plus opposé à l’idée de rejoindre les Lakers de Kobe Bryant.

« Je ne suis jamais intimidé. Je ne crois pas que les free agents soient effrayés et que personne ne veuille jouer à L.A. » dit-il en écho aux rumeurs lancées par ESPN. « (Kobe Bryant) est un grand joueur, l’un des meilleurs de l’histoire de la NBA, et ils n’ont pas eu de chance avec leurs décisions et leur effectif. Mais tout peut changer pour la saison prochaine, » conclut-il.

À voir donc si les sirènes des autres franchises sauront convaincre Goran Dragic de quitter l’Arizona et son frère. Mais cette communication en plein milieu de la saison, rare pour un joueur d’ordinaire discret, ne manquera pas d’être repérée par la direction de son club actuel.