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Le premier bilan des rookies

parker-wiggins-matchAprès un mois de compétition, il est l’heure de tirer un premier bilan de cette cuvée de rookies de 2014. En résumé, la première impression est plutôt fade. À l’instar de ce qu’a pu récemment dire Paul Pierce, cette promotion présente un gros potentiel mais peu de joueurs aboutis. Globalement, les plus académiques s’en sortent le mieux, qu’il s’agisse des joueurs NCAA confirmés ou des joueurs en provenance du continent européen. Pour le moment, aucun n’a véritablement explosé, même si Jabari Parker et Bogdan Bogdanovic ont tous deux montré des prédispositions pour prendre de l’ampleur dès cette année.

Par ailleurs, en comparaison des promotions précédentes, celle-ci n’a pas spécialement à rougir. Cette saison, deux rookies sont au-dessus des 10 points de moyenne. L’an passé, après un mois d’exercice, seuls trois joueurs de la promotion 2013 les dépassaient (Michael Carter-Williams, Victor Oladipo, Trey Burke). La promotion 2012 était déjà plus avancée avec trois joueurs à plus de 15 points (Damian Lillard, Anthony Davis et Dion Waiters) et sept à plus de 10, au total. Un indicateur est particulièrement révélateur : au sein de la promotion actuelle, seul Bojan Bogdanovic joue plus de 30 minutes par match, et seul six rookies jouent plus de 24 minutes. En 2012, onze d’entre eux bénéficiaient d’un temps de jeu aussi conséquent.

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JABARI PARKER (Bucks) : le n°2 de la dernière promotion est sans aucun doute le meilleur rookie de sa classe à l’heure actuelle. Au sein d’une surprenante formation de Milwaukee, l’ailier tient sa place, ou plutôt ses places. Polyvalent, il profite des différentes configurations voulues par Jason Kidd pour s’illustrer des deux côtés du terrain. S’il n’est pas aussi athlétique que d’autres, Parker compense par une technique de placement, de jeu de jambes et une maturité étonnantes pour son âge. Statistiquement, le Buck ne fait pas de folies mais son temps de jeu reste relativement limité (29,5 min/match) et le partage du ballon en vigueur au sein de son équipe restreint aussi ses tickets shoots. Certes, l’ailier a aussi tendance à un peu trop laisser le jeu venir à lui mais depuis quelques matchs, il commence à se faire violence. Surtout, l’ex-star de Duke est très propre et commet peu d’impairs. Contre les Nets, il a prouvé qu’il était en mesure d’élever son niveau de jeu au bon moment, de bon augure pour la suite. En revanche, il a peiné contre les Wizards (3/11 aux tirs) et dans ces conditions, il doit trouver un moyen de contribuer à apporter, notamment dans la distribution du jeu. Malgré tout, son équipe gagne et il en est l’un des cadres, ce qui est un point majeur pour évoquer son début de carrière.
Stats : 11,7 pts à 45,7%, 5,9 rbds et 1,3 int en 29,7 min de jeu

[videopub https://www.youtube.com/watch?v=x_nIJBUs0Tc]

***

ANDREW WIGGINS (Wolves) : que dire, si ce n’est que ce que l’on pouvait craindre avant la saison se déroule sous nos yeux. Oui, Andrew Wiggins est l’un des plus beaux potentiels de cette promotion mais non, il n’a pas (encore) le caractère d’un go-to-guy. Pourtant, quand le Canadien se décide à s’illustrer, il brille. Ses prises de position sont bonnes, à l’instar de ses appuis. Son shoot est propre et évidemment, ses qualités athlétiques sont au-dessus du lot. Mais il ne force rien et paradoxalement, cela pourrait bien nuire à sa progression. Pour le moment, il ne joue que par séquences et laisse trop souvent le jeu venir à lui. Il lui faut comprendre qu’il ne peut avoir le même rôle qu’en NCAA, où il bénéficiait d’un jeu académique construit. À terme, Wiggins doit devenir la 1ère option, demander les ballons et les jouer. Les absences cumulées des cadres pourront peut être l’aider à passer ce cap, les Wolves en ont besoin. D’ailleurs, le Wolf a passé un cap depuis quatre matchs avec 15,7 tirs pris en moyenne. La réussite n’est pas au rendez-vous (22/63 sur cette période) mais l’intention est là.  Statistiquement, avec une défense volontaire, le n°1 de cette promotion réalise une production honnête et est le meilleur marqueur de sa classe, mais il est sans aucun doute capable de beaucoup plus.
Stats : 12,6 pts à 41,3% (50% à trois points), 3,8 rbds et 1,2 int en 29,5 min

BOJAN BOGDANOVIC (Nets) : sélectionné en 31e position en 2011, l’ailier bosnien croate est une des rares satisfactions de ce début de saison à Brooklyn. Dôté d’un bras incroyable, il est capable de tirer à n’importe quelle position sur le terrain. En défense, il ne donne pas sa part au chien. De plus, Bogdanovic est beaucoup plus outillé que ce que certains observateurs américains ne pensaient. Loin de n’être qu’un exclusif shooteur, il est capable de se créer son tir ou d’aller au drive. Cependant, il a également besoin d’une académie de jeu solide autour de lui afin de s’exprimer au mieux, ce qui n’est pas toujours le cas chez les Nets. Titulaire depuis son arrivée en NBA, il est d’ores et déjà indispensable à son club. Énergique, batailleur, fiable, il répond exactement au profil désiré par Lionel Hollins. Problème : il reste trop dépendant de son adresse au tir et doit lui aussi trouver des solutions lorsque celle-ci défaille. Avec 9,9 pts en 31 min, il est le 3ème scoreur parmi les rookies et le coaching-staff des Nets pourrait bien être avisé de lui confier un peu plus de systèmes.
Stats : 9,9 pts à 42%, 2,7 rbds en 30,7 min

SHABAZZ NAPIER (Heat) : après une présaison galère, l’ex-Huskie commence à prendre ses marques au sein du Heat. Si son début de saison fut discret, quoique relativement propre, le meneur profite à fond de l’opportunité offerte par l’absence de Dwyane Wade. Sur les cinq dernières rencontres, le rookie est très bon : avec 12,8 pts à 53% , 3,7 rbds et 2,2 pds, Shabazz Napier s’affirme comme une rotation de choix. Tout n’est pas parfait, loin de là, comme l’attestent ses pertes de balle à répétition (6 en 18 min contre les Nets, 4 contre le Magic), mais cela fait partie intégrante de l’apprentissage d’un meneur de haut niveau. Beaucoup de doutes subsistent encore sur sa capacité à faire plus à l’avenir. Ne sera t-il qu’un bon joueur de banc ou a t-il le potentiel d’un solide titulaire à la mène ? Pour le moment, il est difficile de répondre à la question mais Napier est un joueur sérieux, académique et sous la tutelle de Pat Riley, il aura la possibilité d’exploiter son potentiel à fond, quelle que soit sa limite.
Stats : 7,3 pts à 46,8% (41,5% à trois points), 2,7 rbds, 2,3 pds et 1 int en 23 min

KOSTAS PAPANIKOLAOU (Rockets) : bénéficiaire de 24 min de jeu par match, le Grec s’est très vite imposé comme un rouage essentiel aux Rockets et ce, alors que ses shoots ne rentrent pas. L’ailier jouit simplement d’une intelligence au-dessus de la moyenne, des deux côtés du terrain. Sa vision du jeu est un élément important pour fluidifier l’attaque de Houston, et sa défense solide et maligne aide considérablement. All-around player par excellence, Papanikolaou pèse déjà 4,6 rbds, 2,9 pds et 1 int avec ses 6,1 pts de moyenne. Maladroit au possible depuis le début de saison (32%), son inconstance à ce niveau le gêne mais le Grec est naturellement bon dans ce domaine, ce qui, à terme, pourrait changer beaucoup pour les Rockets. Capable de jouer 2, 3 et 4, sa contribution fait de lui un pilier incontournable de la franchise texane.
Stats : 6 pts à 32,3%, 4,5 rbds, 3 pds et 1 int en 25 min

K.J. MCDANIELS (Sixers) : Un steal, ni plus ni moins. Choisi en 32e position par Philadelphie, l’arrière bénéficie certes du contexte particulier des Sixers, favorisant la jeunesse au détriment des résultats. Mais au sein de l’effectif, l’ex-joueur de Clemson ne cesse de se tirer la part du lion, notamment en défense où ses qualités athlétiques et son abnégation font des merveilles. Shooteur honnête, il sait aussi se montrer dangereux, comme l’attestent ses six pointes à plus de dix points. Sa dimension physique et sa volonté sont telles que le potentiel de McDaniels semble énorme, d’autant que l’arrière est discipliné et ne force rien. La situation de Philadelphie lui permet d’engranger du temps de jeu et cela ne peut que lui faire du bien. À l’avenir, s’il continue sur cette voie, il ne serait pas étonnant qu’il attire les convoitises. Il ne choquerait d’ailleurs pas au sein des Spurs, dans un rôle à la Stephen Jackson.
Stats : 9,5 pts à 46,4 (38,6% à trois points), 2,5 rbds et 1,2 ct en 23,4 min.

NIKOLA MIROTIC (Bulls) : dans une raquette blindée, il était dit que l’ex-Madrilène ne serait utilisé qu’avec parcimonie. Ce début de saison le confirme pour celui qui a sans cesse vu son temps de jeu fluctué. Dans ces conditions, difficile pour le Monténégrin de s’affirmer, notamment car ce n’est pas un joueur de courtes séquences. Son expérience européenne l’avait d’ailleurs démontré. Cette inconstance l’a gêné à plusieurs reprises, notamment en termes d’adresse. Sans rythme, Mirotic peine à mettre dedans. Mais depuis 5 matchs, et notamment l’absence de Pau Gasol, il éclôt : 13,2 pts à 49%, 7 rbds en 25 min (avant la défaite contre Denver). Talentueux au possible, il doit continuer sur cette lancée, à rester agressif, en dépit du retour de l’Espagnol. Parfois qualifié de « soft », Mirotic se fait violence pour gagner définitivement la confiance de Tom Thibodeau. À terme, il pourrait être le facteur X du succès des Bulls mais seul lui détient les clés de cette mue en assassin.
Stats : 5,8 pts à 40,6% (38,2% à trois points), 4,1 rbds en 15,7 min.

**

NERLENS NOEL (Sixers) : athlétiquement, Nerlens Noel est un tel monstre qu’il ne peut qu’en imposer défensivement. Long et bondissant, il ne lui est guère difficile de prendre les rebonds et de contrer ses opposants. Maintenant, le 6e choix de 2013 reste encore brut de décoffrage en attaque, pour ne pas dire fruste. Souvent perdu en périphérie, l’intérieur doit privilégier les positions basses. Mais là encore, son jeu poste bas n’est pas des plus raffinés. S’il veut tenir les promesses amorcées cet été, Noel a du travail. Pour cela, il lui serait bon de se cantonner un temps aux tâches obscures, avant d’élargir progressivement sa palette car pour le moment, l’ensemble est très brouillon. Lors des deux rencontres avant le match face aux Nets, l’intérieur a rebondi avec 29 pts et 17 rbds cumulés. S’il est retombé dans ses travers contre Brooklyn, il commence peut-être à trouver ses marques et sa voie.
Stats : 7,8 pts à 47,3%, 6,3 rbds, 1,6 int et 1,3 ct en 29,9 min.

ELFRID PAYTON (Magic) : 10e choix de la dernière draft, Elfrid Payton est sans aucun doute une très bonne pioche pour le Magic. Excellent défenseur, joueur appliqué, le meneur s’investit pleinement au sein de cette organisation. Titulaire à dix reprises en l’absence de Victor Oladipo, le meneur a alterné le bon et le moins bon, sans jamais abandonner face aux difficultés. Bon distributeur, quoique parfois naïf (2 pertes de balles en 24 min), c’est surtout le mental du joueur qui fascine. Conscient de ses lacunes, le rookie du Magic ne tire pas à la couverture à lui et se bat. Il lui faut désormais engranger de l’expérience, régler une mire brouillée depuis son plus jeune âge mais à terme, il pourrait s’imposer comme l’un des très bons de sa génération. S’il a pâti du retour de Victor Oladipo, il recommence à se montrer productif depuis cinq matchs : 10,2 pts et 4,4 pds en 21 min de jeu.
Stats : 6,8 pts à 39,2%, 3,1 rbds, 4,9 pds et 1,2 int en 23,6 min.

JOE HARRIS (Cavs) : dans l’Ohio, les motifs de satisfaction sont rares et Joe Harris peut se targuer d’en être un. Lors de ses courtes entrées en jeu, le 33e choix de la dernière draft a présenté un jeu solide, sans fioriture, technique et rigoureux. Bon shooteur bien qu’inconstant dans l’exercice, très investi en défense, altruiste, le Cavalier est un vrai joueur d’équipe. Dans un collectif exsangue d’identité, l’ex-étudiant de Virginia incarne le profil idéal pour les tâches obscures. Pour un coach comme David Blatt, c’est un joueur idoine dans la mesure où la plupart des cadres sont habitués à porter le ballon. Joe Harris n’a pas besoin de la gonfle pour s’illustrer et pour le moment, il répond parfaitement au schéma de son entraîneur. En revanche, depuis quatre rencontres, l’arrière peine (1/9 aux tirs) et joue moins. Le temps dira si son bon début de saison n’était qu’un feu de paille.
Stats : 2,9 pts à 33,3% en 14 min.

DANTE EXUM (Jazz) : four ou prometteur ? Certes, les attentes autour du 5e choix de la draft étaient énormes mais totalement infondées, au regard de son inexpérience totale. À 19 ans, Exum est passé en un été du lycée australien à la NBA avec un détour par une case Coupe du monde. La quantité d’informations à assimiler et le niveau d’adaptation est énorme.  Si son expérience internationale était pour le moins inquiétante, force est d’avouer que le Jazz progresse vite depuis son arrivée en NBA. Avec près de 19 min de jeu, il participe au bon début de saison de Utah et se montre de plus en plus fiable dans la lecture du jeu. Sa sélection aux tirs est plutôt bonne, et son geste s’est amélioré. En revanche, l’Australien manque de constance à tous les niveaux, offensif et défensif, et patine depuis quatre matchs : 2,3 pt à 3/15 en cumulé en 17 min de jeu. Certes, il est volontaire dans les autres secteurs mais le Jazz a besoin de menaces, et pour le moment, Exum n’en représente pas une.
Stats : 4,8pts à 38,6%, 2,4 pds en 18,3 min

JORDAN CLARKSON (Lakers) : à chaque fois que le rookie des Lakers entre en jeu, il contribue. Encore brut de décoffrage, il bénéficie en revanche d’une maturité surprenante et d’une agressivité innée. Avec 8 pts à 50% de moyenne sur ses quatre derniers matchs, le Laker est déjà l’un des meilleurs remplaçants de l’équipe. Certes, Byron Scott ne le responsabilise souvent qu’une fois le match plié et c’est probablement dommage. Les Lakers n’ont d’ores et déjà plus rien à espérer dans la Conférence Ouest et avec l’inconstance de ce poste de meneur, Clarkson mériterait plus de confiance. Il est trop tôt pour discuter de son avenir à moyen terme mais son engagement fait plaisir à voir, et c’est précisément ce qui manque à Los Angeles.
Stats : 5 pts à 39,5% en 12,2 min

TARIK BLACK (Rockets) : non drafté à sa sortie de Kansas, l’intérieur de Houston fait honneur à la confiance octroyée par Kevin McHale. Dur au mal, bien intégré dans les schémas tactiques, imposant et physique, Black fait le sale boulot sans rechigner. Excellent rebondeur (7  en 19 min sur les 6 derniers matchs), le Rocket profite pleinement de l’absence de Dwight Howard. Son arrivée est une excellente nouvelle pour le club texan, fortement diminué par le départ de Ömer Asik. Bon pour mettre des brins, la présence du rookie est dissuasive et contribue sans aucun doute à l’excellente défense de Houston depuis le début de saison. Un role-player par excellence.
Stats : 3,5 pts à 50%, 4,9 rbds en 16 min

MARCUS SMART (Celtics) : blessé depuis cinq matchs, le Celtic souffre bien malgré lui d’une blessure trop gênante pour l’évaluer correctement. Lors de ses premières rentrées, le meneur s’est, comme prévu, illustré par son impact et sa dimension physiques. Hormis deux grosses soirées sans adresse, il s’est montré relativement efficace, bien que ce soit trop juste à ce niveau. Sa lecture du jeu, sa gestion du rythme doivent aussi progresser mais au contact de Rajon Rondo, cela ne devrait pas représenter de problème à moyen terme. Il est trop tôt pour juger son impact, mais déjà, Marcus Smart a montré des fulgurances intéressantes.
Stats : 6,8 pts à 30,6%, 2,6 pds et 1,2 int en 20,4 min

AARON GORDON (Magic) : blessé pour six semaines, l’intérieur du Magic connaît un arrêt brutal alors qu’il montrait de belles choses depuis ses débuts. S’il a été limité par des variations de temps de jeu importantes, l’ex-joueur d’Arizona était très précieux sur le temps de jeu qui lui était imparti. Adroit, capable d’étirer le jeu, Gordon a montré que sa 4e sélection à la draft n’était pas due au hasard. Cependant, derrière Tobias Harris, il lui sera difficile d’obtenir beaucoup plus de minutes. Encore jeune, il doit mettre cette saison à profit pour polir son jeu offensif. En dépit d’un profil hybride, il a les armes pour faire très mal à l’avenir. Cette saison, c’est encore tôt.
Stats : 5,8 pts à 58,1%, 3 rbds en 15 min
Mentions : Jusuf Nurkic (Nuggets), Travis Wear (Knicks), James Ennis (Heat)

*

DOUG MCDERMOTT (Bulls) : lui aussi mis à contribution de manière aléatoire par Tom Thibodeau, l’ex-star de Creighton déçoit pour le moment. Encore inconstant au tir, peu présent dans les autres secteurs de jeu (malgré 7 rbds hier contre Portland) mais volontaire, McDermott n’est pour le moment qu’un dixième homme parmi tant d’autres. Mais on ne s’en fait guère pour lui, l’ailier est bosseur et confiant. Par ailleurs, le mode de gestion de son entraîneur est difficile à assimiler et le joueur arrive dans une configuration où la plupart des membres ont déjà leurs habitudes. Pour le moment, l’adaptation est compliquée mais humainement, tout laisse à penser que son introduction s’est bien déroulée. Il ne lui reste plus qu’à retrouver ses sensations et prouver qu’il peut être efficace sur de courtes séquences, car son coach ne lui offrira guère plus pour le moment. Aux Bulls, les « diesels » ne font pas bon ménage avec la culture du club. Sous la tutelle des vétérans, Doug McDermott doit trouver son rôle. Contre Utah, il n’a joué que 7 minutes, puis 10 contre Denver et s’il ne parvient pas à s’ajuster, cette situation se répétera.
Stats : 3,6 pts à 43,1% en 12,6 min

ZACH LAVINE (Wolves) : responsabilisé au poste de meneur, Zach LaVine a montré qu’il était encore trop vert pour ce poste. Clairement, le coéquipier de Wiggins n’est pas (encore) un gestionnaire, ni un distributeur, à tel point qu’il est légitime si l’approche de Flip Saunders est la bonne avec le joueur. Certes frêle, il semble plus à même de s’illustrer au poste d’arrière. Quoi qu’il en soit et quel que soit le poste, le 13e choix de la dernière promotion n’est pas au niveau technique. En revanche, son état d’esprit ne peut être mis en défaut et le rookie se fait violence pour rentrer le plus possible dans le cadre de jeu de son entraîneur. Contre les Bucks, il a réalisé un match somme toute très correct au regard de la faiblesse à son poste de son équipe (12 pts, 4 pds). À voir s’il peut répéter ce type de performances dans la durée.
Stats : 6 pts à 34,9%, 2,3 rbds, 2,5 pds en 20,9 min

Mentions : P.J Hairston (Hornets), Rodney Hood (Jazz), Damjan Rudez (Pacers)

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