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Evan Fournier : « Au Magic, on n’est pas là pour faire du médiocre »

evan-fournier-mipRévélation du début de saison avec Orlando, Evan Fournier s’est rapidement adapté à sa nouvelle équipe et continue sa progression en NBA, lui qui vient de démarrer la troisième saison de sa carrière. Nous l’avons rencontré lors de la visite du Magic à Washington.

Evan, vous avez rejoint cette saison le Magic d’Orlando, une équipe en reconstruction. Quel premier bilan tirez-vous après une dizaine de matchs joués ?

Sur le plan collectif, je trouve que l’on montre vraiment des choses très intéressantes. Il ne nous manque pas grand chose pour remporter nos matchs serrés comme cela a encore été le cas face à Washington. On n’est vraiment pas loin et c’est rageant de devoir dire la même chose après chaque défaite. Il faut continuer à travailler dur pour transformer ces défaites en victoires.

L’équipe est très jeune mais très talentueuse. Pensez-vous être en mesure de viser le titre dans deux ou trois saisons ?

C’est le but. On est là pour mettre en place quelque chose de grand, pas pour faire du médiocre. Je crois vraiment en cette équipe et en ce que le staff, GM et coachs, veulent construire. Il y a beaucoup de potentiel dans ce groupe dont deux très bons rookies avec Aaron Gordon et Elfrid Payton. A nous de grandir et de progresser ensemble pour gravir les échelons et monter dans la hiérarchie de la NBA.

Vous avez doublé votre moyenne de points cette saison et votre nom apparaît dans les premières projections pour le trophée de MIP. Qu’est ce que cela vous inspire ?

Il faut arrêter tout de suite avec ça. C’est bien gentil mais on n’a joué que dix matchs… et puis je dois bien admettre que je m’en fous complètement. Je suis là pour gagner le plus de matchs possibles, pour progresser et me développer en tant que joueur. Il est beaucoup trop tôt pour parler de trophées et c’est de toute façon un détail pour moi.

Victor Oladipo a fait son grand retour sur les parquets après deux mois d’absence. Qu’est ce que cela va changer pour vous et pour l’équipe ?

Victor est un joueur que je ne connais pas du tout. Il s’est blessé tout au début du training camp et je le découvre en tant que joueur. Il y a des automatismes qu’il faut créer, ce qui n’est pas évident à faire. On restait sur une bonne série et je commençais à bien m’entendre avec Elfrid donc il faut forcément prendre ses marques et c’est un ajustement pour tout le monde au sein de l’équipe. Victor est un très bon joueur et il va nous apporter beaucoup de choses. Une fois que tout sera bien en place, nous serons encore plus forts.

Trois saisons en NBA et trois coachs différents. Que pouvez-vous nous dire que la méthode de Jacque Vaughn ?

L’entente est parfaite pour le moment . Il m’a tout de suite fait confiance et je dois dire qu’on sent la touche « Popovich » et l’esprit Spurs dans son style de coaching. J’aime beaucoup son leadership, il est très vocal et expressif. Tout se passe pour le mieux avec lui, je ne pouvais pas rêver mieux.

Le Magic possède deux rookies très prometteurs avec Aaron Gordon et Elfrid Payton. Quells sont vos premières impressions sur ces deux joueurs ?

Pour commencer, il faut dire qu’ils sont très impressionnants physiquement, notamment Aaron. C’est vraiment un monstre de puissance. J’ai parfois du mal à me dire qu’il n’a que 19 ans. Je pense qu’il sont vraiment très intéressants sur le plan défensif. Ils ont cette capacité à défendre sur n’importe qui. Ce sont deux très gros potentiels et à eux de travailler dur pour progresser et comprendre le basket NBA afin de véritablement s’imposer au sein de la ligue.

Vous êtes l’un des meilleurs marqueurs du championnat lors du premier quart-temps mais vous n’avez pas inscrit le moindre point face au Wizards en début de match. Que s’est-il passé ?

Plusieurs facteurs. D’abord le fait que Victor soit présent dans le cinq majeur impacte les automatismes que j’avais développés avec Elfrid. Quand on intègre un joueur comme lui, il faut tout recréer. J’ai aussi eu moins d’opportunités en attaque et je n’ai pas été très adroit. Ça change d’un match à l’autre. Et puis avec quatre matchs en cinq jours, c’est sûr que la fatigue s’accumule.

Changement géographique également puisque vous passez de la montagne du Colorado au soleil de la Floride. Votre nouvel région vous plait-elle ?

Comme vous pouvez vous en doutez, il fait forcément très beau et je me promène en short et en claquette alors qu’on est mi-novembre. Ça change beaucoup de Denver mais cette ville va me manquer. C’est vraiment une ville magnifique, en plein milieu des montagnes. Il y a 300 jours de soleil par an là-bas et même s’il fait un peu frisquet en hiver, on y vit très bien. A Orlando, je n’ai pas vraiment eu le temps d’explorer la ville. Je vais de la salle à chez moi et de chez moi à la salle. Je sors un peu bien entendu, mais je n’ai pas encore véritablement découvert la ville. J’ai une belle maison avec une piscine et de l’espace et je suis bien installé.

Vous avez décroché le bronze avec l’Equipe de France lors de la Coupe du Monde. Quel souvenir gardez-vous de cette épopée avec les Bleus ?

La Coupe du Monde est un merveilleux souvenir. Première compétition internationale pour moi, et une première médaille qui est historique pour la France donc cette aventure était vraiment fabuleuse. J’ai beaucoup appris au niveau du jeu. Cela faisait trois ans que je n’avais pas joué en basket FIBA. Il a fallu se réadapter et retrouver des automatismes car c’est un jeu très différent. Cette Coupe du Monde a été positive en tout point pour moi.

Votre coupe de cheveux dite du « Samouraï » intrigue beaucoup de monde. Pouvez-vous nous donner quelques confidences à ce sujet ?

Avec plaisir. Ma coupe « ordinaire », c’est à dire  celle que j’ai dans la vie de tous les jours, c’est à peu près celle que j’avais avec les Bleus, les cheveux un peu en arrière. J’ai tout simplement changé de style parce que je n’avais pas envie de mettre du gel à chaque match. Quand ça fond, ça me coule sur le visage, et dès que je touche mes cheveux j’ai du gel plein les mains donc et ce n’est pas l’idéal pour jouer au basket. Du coup, j’ai arrêté de me prendre la tête et je me suis dit que j’allais faire une petite queue de cheval. Je suis très à l’aise comme ça pour jouer.

Et puis cela vous fait un deuxième surnom après « More Champagne », le « Samouraï ».

Eh oui. Je vois sur les réseaux sociaux que ma coupe de cheveux fait parler beaucoup de gens. Beaucoup l’aiment, d’autres l’aiment moins mais ça me fait sourire de suivre tout ça et de me faire charrier en déplacement mais ça reste toujours bon esprit.

L’interview complète en vidéo

Propos recueillis à Washington.

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