Après une saison terminée avec des stats affriolantes de 20 points et 6 passes par match, Isaiah Thomas pensait bien, dans un premier temps, avoir fait le nécessaire pour s’imposer à Sacramento mais la franchise californienne en a décidé autrement et le natif de Seattle a donc dû aller vendre ses services ailleurs.
Tombé amoureux des Suns
Au départ, quatre franchises lui ont fait du gringue.
« Dallas était très intéressé. Miami aussi pendant un temps. Detroit aussi. Les Lakers étaient intéressés. C’était les quatre équipes en gros, » rappelle-t-il sur Grantland. « Miami avait manifesté son intérêt mais avant que LeBron ne parte. Après, ils ont pris une autre direction. Je voulais aller aux Lakers parce que ce sont les Lakers. Qui ne voudrait pas jouer pour eux ? Et puis, je savais qu’ils avaient besoin d’un meneur. Mais eux attendaient les décisions de Melo et autres. Et les Suns sont sortis de nulle part et je suis tombé amoureux. Ils m’ont demandé de leur rendre visite et tout est allé très vite. »
Tombé sous le charme de la vallée de l’Arizona, le gaucher a choisi de venir poser ses valises à Phoenix pour jouer aux côtés de deux autres meneurs de grand talent : Goran Dragic et Eric Bledsoe. Mais c’est encore et toujours auprès de son mentor, Jamal Crawford, que Thomas a pu trouver les meilleurs conseils.
Déplacé dans le Connecticut au lycée, le jeune Isaiah est transvasé dans un contexte qui lui est alors complètement inconnu. Mais c’est la rançon de la gloire. À l’époque, les Knicks disposent de deux natifs de Seattle dans ses rangs : Jamal Crawford et Nate Robinson, qui vont beaucoup l’aider.
« Brandon Roy joue encore et il est très bon »
« Je prenais le train pour White Plains et j’allais chez Jamal. J’y allais dès que je pouvais. C’était mon échappatoire du campus. On discutait, on regardait des matchs. J’allais voir les matchs des Knicks, j’allais au cinéma, au restaurant. C’était ma seule famille quand j’étais là-bas. Ces deux gars se sont occupés de moi quand j’étais dans le Connecticut. Et Jamal est même venu me voir au milieu de nulle part. C’est dire l’affection authentique qu’il m’a toujours donnée. »
Dans la famille Seattle, Isaiah Thomas fait désormais partie des meubles pour sa quatrième année dans la ligue mais il y a aussi des vétérans qui ont disparu du circuit, comme un certain Brandon Roy. Grâce à Isaiah, on prend quelques nouvelles de l’ancien All Star des Blazers.
« Je lui ai parlé il y a deux jours en fait. Il est encore à Seattle. Il joue encore au basket, il a joué avec nous tout l’été. Il ne peut pas jouer 82 matchs, c’est ça la vraie différence. Mais il est encore très bon. »
Voilà qui va encore traumatiser un peu plus les fans des Blazers… Mais avec Thomas, Robinson, Crawford ou encore Spencer Hawes, Tony Wroten, Aaron Brooks et le petit dernier Zach LaVine, le basket de Seattle (à défaut d’avoir retrouvé les Sonics) est encore bien représenté en NBA.