Dion Waiters : « À la fin de l’année, on parlera de Big Four ou de Big Five »

Dion Waiters n’a jamais manqué de confiance en lui. N’hésitant pas à répondre à John Wall et Bradley Beal sur le meilleur backcourt de NBA, l’arrière de Cleveland n’hésite pas non plus à tirer dès que l’occasion se présente.

Face à Dallas, il a peut-être forcé le trait et David Blatt a promis de veiller. Pour le coach, il faut donner la priorité offensive au « Big Three » mais Dion Waiters ne s’en formalise pas.

« Je dois être agressif. Je suis comme ça, c’est moi », explique-t-il. « Je ne ferai rien qui puisse pénaliser l’équipe. Si j’ai le sentiment de shooter trop, je chercherai à servir mes coéquipiers et à jouer différemment. Mais je prends les tirs qu’on me donne ».

Hier, personne n’était d’ailleurs venu lui faire de reproches.

« Je ne peux pas rater deux tirs et m’arrêter de shooter. Il faut continuer. Malheureusement, ce n’est pas rentré mais un gars comme moi doit continuer à tirer ».

Forcément, les Cavaliers ne vont pas tenir les comptes à chaque match pour être sûrs que LeBron James, Kyrie Irving et Kevin Love shootent plus que leurs partenaires. Cela dépendra de la défense adverse, des ouvertures et de l’état de forme des joueurs.

Sans compter que Dion Waiters entend bien montrer qu’il a sa place auprès du « Big Three ».

« Je ne suis pas inquiet pour ça. À la fin de l’année, on parlera de « Big Four » ou de « Big Five ». J’aime créer la surprise ».