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Gerald Green, le jeune vétéran des Suns

gerald green

A l’orée de sa huitième saison NBA, Gerald Green n’est clairement plus le jeune chien fou de ses vertes années chez les Wolves. Certes toujours aussi athlétique, et même hallucinant de hauteur, le dunkeur fou des Suns entre dans cette nouvelle saison avec un statut particulier auquel il n’est pas du tout habitué… celui du vétéran !

« C’est super bizarre. Je suis arrivé dans la ligue quand j’avais 19 ans, donc j’étais quasiment toujours le plus jeune dans les équipes où je suis passé et maintenant, je suis l’un des plus vieux. Les choses ont bien changé ! » s’exclame Gerald pour Arizona Sports.

Désormais âgé de (seulement) 28 ans, le natif de Houston est effectivement le joueur le plus capé en termes de saisons NBA, à égalité avec le role player, Shavlik Randolph. Ayant même côtoyé la ligue russe et la NBDL pendant ses années de vache maigre, Green est un vieux routard du circuit et son expérience doit désormais lui servir pour devenir un leader par l’exemple.

« Sans parler des blessures, il s’agit pour lui d’être encore plus constant cette saison. » ajoute Jeff Hornacek. « Je ne crois pas tellement à l’idée que les joueurs doivent rester figés dans un rôle. On les lance sur le terrain et ils doivent jouer du mieux possible individuellement et collectivement. Et puis, on sait que quand Gerald est sur le terrain, il peut exploser à tout moment. »

De fait, Green a réussi à dépasser la barre des trente points à cinq reprises la saison passée, soit deux fois de plus que sur ses sept saisons en carrière cumulées. Auteur de sa meilleure campagne en NBA dans la vallée de l’Arizona avec 16 points et 3 rebonds de moyenne, Green a enfin trouvé son équilibre. Mais il n’a pas encore étanché sa soif de victoires… et certainement pas après le cruel dénouement de la saison passée pour les Suns !

« J’ai la même mentalité que la saison passée : je me fiche de qui joue du moment qu’on gagne. Je veux gagner. Je veux atteindre les playoffs, c’est mon objectif. Tout le reste se mettra en place tout seul. On était tellement proche la saison passée. On veut réussir à le faire cette année. Avec le jeu qu’on essaye de mettre en place, j’ai bossé sur mon dribble. Plus on aura de joueurs capables de maîtriser le ballon, plus on aura de succès dans notre jeu rapide. »

SON TOP 10 DES DUNKS EN 2014

[videopub https://www.youtube.com/watch?v=W8JylYDQayI]

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