Parmi les titres de MVP de la saison régulière qui font débat dans l’histoire de la NBA, les deux remportés par Steve Nash en 2005 et 2006 sont très souvent cités.
Le premier récompense la progression de Phoenix (62 victoires et 20 défaites contre 29 succès la saison précédente), portée par le retour de Steve Nash, qui a transformé le jeu des Suns avec ses 15.5 points, 11.3 passes et 3.3 rebonds par match.
Il avait remporté le trophée avec seulement 34 points d’avance sur Shaquille O’Neal qui, lui aussi, avait fait progresser le Heat en l’emmenant au sommet de la conférence Est avec 22.9 points, 10.4 rebonds et 2.3 contres de moyenne.
La saison suivante, Steve Nash va encore plus loin statistiquement avec 18.8 points, 10.5 passes et 4.2 rebonds mais les Suns régressent avec 54 victoires. Mais si les Suns ont perdu 8 matches de plus que la saison passée, c’est parce qu’ils ont joué sans Amar’e Stoudemire (26 pts et 8.9 rebonds en 2004-2005).
Shaq n’est pas cité en 2006, mais il remporte le titre
Le meneur canadien réussit alors la meilleure saison de sa carrière pour maintenir son équipe au niveau, malgré la blessure du meilleur marqueur du groupe. Les votants avaient préféré cette performance plutôt que les 35.4 points de moyenne de Kobe Bryant ou la saison déjà très complète de LeBron James avec 31.4 points, 7 rebonds, 6.6 passes.
Pourtant, Shaquille O’Neal remet en cause ces deux titres en demandant à Kenny Smith, dans l’émission Open Court, si Steve Nash n’a pas été élu deux fois MVP par sympathie plus que par ses résultats sportifs. L’ancien shooteur des Rockets estime que le meneur des Lakers les a mérités.
« Devant moi, deux fois ?! Dégage, je ne sais pas ce que tu fumes mais… Il était le MVP par sympathie parce que j’étais trop grand, trop fort et que je ne pouvais pas l’être tous les ans », explique un Shaq hilare, devant une assemblée pliée de rire.
Peut-être la première fois mais Shaquille O’Neal n’a reçu aucune voix pour la saison 2005-2006… Il terminera néanmoins la saison avec une bague de champion, ce que Steve Nash n’a jamais fait.