Fraichement signé après avoir attendu tout l’été pour parapher son nouveau contrat, Evan Turner est bien apparu tout de vert vêtu pour le Media Day des Celtics.
Ancien numéro 2 de la draft en 2010 à sa sortie d’Ohio State, Turner n’a pas réussi à se faire sa place parmi l’élite de la Grande Ligue après ses quatre premières années. Au contraire, son transfert de Philly à Indiana a fini par l’enterrer encore davantage. Mais Evan n’a pas dit son dernier mot.
« Plus que mes stats, je pense que je suis parfois incompris. » constate-t-il pour le Boston Globe. « Le vrai Evan Turner est un compétiteur, un gagneur, un gars qui bosse dur chaque jour. Parfois, quand tu joues mal, on t’attaque personnellement et sur ton caractère. Mais je suis un col bleu. Je travaille autant que je peux. Et les résultats sont ceux qu’ils sont. »
« Je suis un col bleu, je bosse dur chaque jour »
Avec 17 points, 6 rebonds et 4 passes avant son départ pour le pays des Hoosiers, Turner faisait partie des joueurs les plus complets de la ligue. Une fois dans l’Indiana, ce n’était plus du tout la même limonade avec 10 points en moins, et rebonds et passes divisés par deux…
« Je pense honnêtement que j’ai fait de mon mieux. J’ai essayé de m’adapter du mieux possible. Ce qui a le plus nuit à ma réputation, c’est le fait que je ne marque plus 15 ou 16 points par match. J’ai pris un gros coup à cause de ça car les gens ont cru que je ne faisais pas ce que l’on attendait de moi. On peut dire des millions de choses sur ma carrière mais ce que je peux dire, c’est que je progresse chaque année. J’ai tourné la page sur ces quatre premières années et je suis uniquement concentré sur Boston maintenant. »
Au sein des Celtics qui sont en pleine reconstruction, Evan Turner va pouvoir s’attacher à se reconstruire également après une année bien difficile. Et notamment en retrouvant un copain de l’époque Buckeyes, Jared Sullinger, qui n’a jamais perdu confiance en son ancien coéquipier.
En concurrence avec Avery Bradley et Marcus Thornton sur les extérieurs, il devra se remonter les manches mais gageons que coach Brad Stevens trouvera les bons mots pour mobiliser ce fantastique scoreur qui était tout simplement le meilleur basketteur au niveau universitaire en 2010.