Durant l’été 2013, alors que Miami venait de réussir le doublé, le Heat avait décidé d’amnistier Mike Miller, arrivé en 2010 pour apporter une menace extérieure aux côtés de LeBron James et Dwyane Wade.
Le club floridien faisait ainsi une croix sur les deux dernières années de salaire de l’ailier et s’offrait une marge salariale qu’il estimait nécessaire afin de pouvoir attirer d’autres free agents, l’été suivant. Cependant, la manoeuvre a beaucoup agacé LeBron James.
« LeBron pensait que ce n’était pas un changement nécessaire », explique Mike Miller, venu le rejoindre à Cleveland. « Je ne dis pas que j’aurais pu faire la différence. San Antonio était incroyable l’an passé et il se passe beaucoup de choses dans une saison. Mais ça a été difficile pour LeBron ».
Le King considérait en effet l’ancien Wizard comme un pion essentiel en Floride.
« C’était difficile pour nous tous et pour moi en particulier. J’ai dû déménager à nouveau avec ma famille, c’était compliqué. Je pense qu’il a été déçu parce qu’il sait quelle empreinte il veut laisser et ce qu’il veut faire dans la vie. C’est ce qui le rend spécial ».
Mike Miller portera-t-il chance à LeBron James ?
Du coup, LeBron James s’est vexé que Pat Riley et Micky Arison, le propriétaire, décident de se passer d’un membre important du groupe pour des motifs financiers.
« C’était une pilule difficile à avaler pour tout le monde. On avait traversé beaucoup de choses. On avait atteint le but que cette équipe espère atteindre. Avec tous les hauts et les bas, on s’était rapproché. J’avais une super relation avec LeBron et c’est toujours le cas ».
Quand Mike Miller a été amnistié, le premier appel qu’il a reçu venait de LeBron James. Et lorsque ce dernier a décidé de rentrer à Cleveland cet été, il a commencé par appeler son ancien coéquipier.
« Il espère que je lui porte chance », plaisante, à moitié, Mike Miller.