Phil Jackson : « Je n’ai pas encore choisi les livres que je vais donner aux joueurs »

Alors qu’il va entamer sa première saison complète chez les New York Knicks, Phil Jackson est revenu dans le New York Post sur les grandes lignes de la méthode qui a fait son succès en NBA depuis près de 25 ans. Une méthode stricte mais qui a porté ses fruits.

« Il y a beaucoup de choses que je ne tolère pas. Etre en retard par exemple. Dans cette ville, il est difficile de gérer cela en raison du trafic et nous devrons fixer des limites et instaurer des règles précises à ce niveau. Toutes ces règles n’existent que pour améliorer nos relations avec les autres. Quand vous arrivez à l’entraînement, vous devez être en maillot, baskets aux pieds, bijoux laissés aux vestiaires et me montrer que vous êtes prêts. C’est un signe qui montre que vous êtes mentalement présents et que vous pouvez commencer le travail. »

L’une des particularités de sa méthode est de donner régulièrement des livres à lire à ses joueurs. Une tradition qu’il compte bien perpétuer cette saison.

« Je n’ai pas encore choisi tous les livres que je vais donner aux joueurs cette saison. J’ai une liste de 120 livres que j’ai distribués à mes joueurs au fil des ans. On y retrouve par exemple « Sacred Hoops », « Zen and the Art of Motorcycle Maintenance », ou encore « The Place You’ll Go » que je donne aux joueurs étrangers qui ne parlent pas forcément très bien l’anglais. »

Jackson a également révélé les noms de ses sportifs favoris et des coachs qui l’ont inspiré dans sa carrière.

« Je suis fan de Peyton Manning. Je l’admire parce qu’il sait toujours garder un contrôle parfait dans chaque situation, Derek Jeter pour sa passion… Il a fait une carrière formidable. Tous deux sont des bourreaux de travail. Ils sont l’équivalent de Kobe Bryant dans notre sport mais je n’ai jamais vu quelqu’un avoir une éthique de travail aussi poussée que Kobe, tous sports confondus. En ce qui concerne les coachs, j’ai toujours admiré Casey Stengel, le coach des Yankees dans les années 1950, Bill Belichick et bien évidemment Vince Lombardi. »

Et s’il pouvez inviter trois personnalités à diner, qui seraient-elles?

« Gandhi, Leo Tolstoï et Alexandre le Grand. Je pense qu’il est l’un des plus grands coaches de l’histoire et j’aimerais savoir comment il faisait pour motiver une armée toute entière pendant de si longues batailles à la conquête du monde. »

Enfin, il a réagi sur son surnom de toujours, « Master Zen »

« Il n’y a pas de « Master Zen ». Cela n’existe pas. Il y a seulement le Zen. « On ne peut pas maitriser le Zen. »

Après avoir gagné partout où il est passé et remporté un total de 11 bagues de champion, Phil Jackson va aborder l’un des plus grands challenges de sa carrière avec les New York Knicks cette saison…