Dans un an, l’Euro 2015 se jouera en France, avec une qualification pour les Jeux olympiques de 2016 à la clef. Voilà deux facteurs qui pourraient permettre aux Bleus de réunir une « Dream Team » tricolore.
À la fin de la Coupe du monde, Vincent Collet s’est néanmoins montré prudent, expliquant que réunir tout le monde n’était jamais évident et que les déclarations d’intention de septembre étaient souvent remises en cause au cours de l’année. Néanmoins, il y a des raisons objectives d’être optimistes pour l’été prochain et les choix du sélectionneur seront sans doute plus compliqués que par le passé.
Six tauliers incontournables
Il y a d’abord les tauliers. Ce nouveau cycle de deux ans (Euro 2015 et Jeux olympiques 2016, si tout va bien), sera le dernier en bleu de Tony Parker et Florent Pietrus. Pour Mickaël Gelabale et Boris Diaw, ce n’est pas certain mais 2016 marquera en tout cas un vrai passage de témoin.
Ces quatre-là forment le noyau de cette équipe, en compagnie de Nicolas Batum et Nando De Colo. Voilà donc six joueurs qui, sauf blessure, ne devraient pas manquer le championnat d’Europe l’an prochain.
Du monde pour les entourer
Il reste alors six places à distribuer. Après sa bonne Coupe du monde, Thomas Heurtel s’est imposé comme un candidat très crédible comme back-up de Tony Parker. Reste qu’Antoine Diot, joueur plus sûr et bien meilleur défenseur, est peut-être plus complémentaire du meneur de San Antonio.
Par ses capacités de créateur, et après sa montée en puissance lors de la Coupe du monde, Evan Fournier a le talent pour s’imposer sur la durée en équipe de France. Il semble avoir pris l’ascendant sur Edwin Jackson et Charles Kahudi, avec qui il était en compétition pour les dernières places de l’effectif.
Un large choix au poste de pivot ?
Et l’éternel problème du pivot ? Après la médaille de bronze, Vincent Collet plaisantait en expliquant que l’équipe de France avait pris l’habitude de changer de poste 5 à chaque compétition. On se doute bien que le sélectionneur aimerait que ça change mais le fait est qu’il n’a jamais disposé de toutes les options. Si Joakim Noah, Alexis Ajinça, Rudy Gobert, Joffrey Lauvergne, Kevin Séraphin, Ian Mahinmi et Ronny Turiaf sont tous motivés, le choix risque d’être cornélien pour le staff.
Le pivot des Bulls, désormais incontournable en NBA, aura une place s’il répond à l’appel de son père et Tony Parker. Derrière, ça pourrait être une vraie lutte avec des profils très différents.
Entre les qualités offensives d’Alexis Ajinça ou Kevin Séraphin, les capacités défensives de Rudy Gobert et Ian Mahinmi, l’expérience de Ronny Turiaf ou la possibilité d’écarter le jeu offerte par Joffrey Lauvergne, le panel est large et tout dépendra de l’équilibre que cherche Vincent Collet.
Evidemment, il est encore bien tôt pour faire des prévisions, presque un an avant le début de l’Euro en France. Mais l’optimisme est de rigueur et cette équipe, devant son public, aura certainement de la gueule.
Quelle serait votre liste idéale de 12 joueurs pour les prochaines compétitions des Bleus ?