Ukraine – Turquie : Omer Asik n’a pas suffi

Petite surprise dans le groupe C puisque l’Ukraine a pris le meilleur sur la Turquie (64-58), une première depuis 2002. Les espoirs entrevus lors du match face aux Etats-Unis auront été de courte durée pour les coéquipiers d’Omer Asik. Trop seul, le pivot des Pelicans n’a rien pu faire malgré ses 16 points et 20 rebonds.

Pour le spectacle, il faudra revenir

La Turquie s’est logiquement inclinée face à la grande Team USA en montrant de belles choses. Les Ukrainiens ont, eux, brûlé un joker avec leur revers face à la Finlande. Résultat : une défaite au compteur de ces nations qui n’ont plus le droit à l’erreur. L’enjeu ? De taille puisque c’est la 2ème place du groupe C, qui leur permettrait d’éviter la Lituanie ou la Slovénie en 8ème de finale. Un enjeu qui se fait ressentir dès le début du match. Les deux équipes sont très maladroites. La Turquie est sauvée par l’envergure du pivot Omer Asik dans la raquette (8 points et 10 rebonds dans le premier quart temps !). Du côté ukrainien, affaiblis par l’absence de Sergii Gladyr, touché à la cheville contre la Finlande, le bon passage d’Oleksandr Mishula (8 points et le shoot au buzzer) leur permet de coller au score (13-13) malgré une adresse catastrophique.

L’adresse ukrainienne ne va pas aller en s’arrangeant… Bien au contraire : 26.5% de réussite au shoot sur la première mi-temps pour les hommes de Mike Fratello. Heureusement pour eux, la Turquie, pas beaucoup plus adroite, perd également énormément de ballons (9 dans les deux premières périodes). Les coéquipiers du vétéran Ender Arslan font donc jeu égal avec l’Ukraine à la pause, 26-25 pour les Turcs.

Plus adroite, l’Ukraine fait la différence

On espère donc voir plus de spectacle en deuxième mi-temps, et c’est un (tout petit) peu mieux. Notamment coté ukrainien : Mike Fratello ouvre son banc et commence à trouver des solutions au scoring, « Pooh » Jeter rentre quelques gros shoots et les voilà devant. Les Turcs sont solidaires en défense mais ne trouvent aucune solution de l’autre côté du terrain. Omer Asik continue son chantier mais il est bien seul : Preldzic (en panne d’adresse) et Hersek (gêné par les fautes) sont dans l’incapacité d’apporter quelque chose à leur équipe. A la fin du 3e quart-temps la Turquie est dominée mais reste à portée de fusil (41-39).

Le dernier quart-temps commence comme le 3e s’est terminé. L’adresse retrouvée des Ukrainiens permet de creuser rapidement un petit écart (+6). Pas si petit que ça puisque la Turquie, incapable de répondre à la pluie de trois points d’Ihor Zaytsev et Mishula (meilleur marqueur du match avec 19 unités) va finir par jeter l’éponge. Au final, l’Ukraine crée la surprise en s’imposant donc de six points (64-58) malgré le match énorme d’Omer Asik (16 points, 20 rebonds). Belle histoire pour l’Ukraine, qui peut entrevoir les 1/8e de finale dans un contexte politique très compliqué. Quant à elle, la Turquie vient de griller son joker. Complètement passée à côté de son match, elle va devoir se remobiliser avant la Finlande, demain.

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