NBA
Ce soir
NBA
Ce soir
CLE18
ORL24
Pariez en ligne avec Unibet
  • NEW1.38IND2.72Pariez
  • DEN1.41MIN2.65Pariez
  • 100€ offertsLa suite →

Rumeal Robinson, de la NBA à la trahison familiale

Dans un long et instructif portrait que lui consacre ESPN, Rumeal Robinson apparait sous un visage bien différent du journeyman passé par 15 équipes (!), en NBA, CBA et en Europe.

Cette histoire est à inclure à la longue liste des joueurs NBA aux destins tragiques et celle-ci est encore liée à l’argent.

Il offre le titre à Michigan en 90

Drafté en 10e position en 1990 par Atlanta, Rumeal Robinson a connu une carrière anonyme (7,6 pts et 3,5 ass par match). Mais grâce à son succès universitaire (champion NCAA avec Michigan), le joueur a accompli suffisamment pour que Cambridge, sa ville d’origine, rebaptise une rue à son nom.

« Il travaillait plus dur que n’importe qui », confie Mike Jarvis, désormais coach de Florida Atlantic. « Je pense à deux joueurs que j’ai coaché, Patrick Ewing et Michael Jordan, qui étaient de la même classe que lui en terme d’éthique de travail. »

Pendant des années, le joueur fut la fierté de sa famille et de ses proches. Mais dès la fin de sa carrière, il tourne mal. Durant ses années de joueur professionnel, Robinson a accumulé plus de 4,8 millions de dollars (sans compter les salaires de CBA et européens). Il décide de se lancer dans l’immobilier en Jamaïque, son pays natal.

Il contracte sans cesse des prêts

Il implique d’autres investisseurs dans le projet mais rien ne se concrétise physiquement. L’argent ne rentre pas. Cela ne l’empêche pas de vivre un train de vie de luxe, en visitant lors de chaque voyage les plus beaux hôtels du pays. Ses proches tentent bien de le ramener à la raison, en vain.

« Il se prenait pour un businessman international. » confesse son frère, Randy. « Avant, il n’avait rien et ensuite, il n’en avait jamais assez. » poursuit sa mère, Helen.

Ses factures attestent d’une conduite financière complètement déraisonnée. Le problème est que l’argent manque et pour couvrir ses excès, l’homme emprunte. Beaucoup. Tout le temps.

Ainsi, il contracte plus d’une dizaine de fois des prêts de plusieurs milliers de dollars, aux taux d’intérêts oscillant entre 14 et 18%. Quelques mois plus tard, il convainc sa mère  d’hypothéquer la maison. Il lui montre les plans de son projet d’hôtel en Jamaïque, lui affirme que l’argent de l’hypothèque permettra de lancer la construction et lui promet de faire d’elle une femme riche.

Il escroque sa propre mère

La mère accepte et signe les papiers. En échange, elle reçoit 250 000 dollars. Elle pense alors qu’il s’agit de l’argent du prêt hypothécaire mais elle se fourvoie. Rumeal, son fils, l’a escroqué : elle n’a pas signé les papiers d’une hypothèque, mais d’une vente. Sa maison situé au 2 Rumeal Robison Way ne lui appartient plus. Elle est sans domicile fixe.

En 2010, Robison a été jugé coupable de 11 crimes fédéraux puis sanctionné par six ans et demi de prison en 2011. Une grosse partie de sa retraite (370 000 dollars) servira à payer les dettes.  Sa mère, elle, ne retrouvera pas sa maison mais un promoteur s’est servi du terrain pour construire un immeuble. Un appartement lui a été réservé.

« Les gens changent. Ils vous déçoivent. » dit-elle ainsi à ESPN.

Depuis, la mère a demandé à la mairie de débaptiser la rue portant le nom de son fils.

 

 

Suivez toute l'actualité NBA sur la chaîne WhatsApp de Basket USA

Suivez nous également sur Google Actualités

Tags →
Commentaires
Forum (et HS)  |   +  |   Règles et contenus illicites  |   0 commentaire Afficher les commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *