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Miami à court de solutions ?

NBA: Finals-San Antonio Spurs at Miami HeatÀ Miami, tout le monde était confiant après le Game 3. Certes, les Spurs étaient venus récupérer l’avantage du terrain mais l’adresse texane en première mi-temps était trop irréelle pour perdurer. Depuis deux ans, les hommes d’Erik Spoelstra avaient de plus toujours répondu aux défaites et personne ne doutait de leur capacité à rebondir, à rentrer sur le terrain avec un supplément d’agressivité pour être les chasseurs.

Mais finalement, le scénario du Game 4 a ressemblé à s’y méprendre à celui du Game 3. Même si San Antonio était moins adroit, le Heat était déjà loin à la mi-temps et n’a pas pu revenir après la pause.

« Ils nous ont écrasés », commentait simplement LeBron James après la rencontre. « Deux matches à domicile, deux horribles débuts de match. Ils sont venus et ont juste été meilleurs que nous lors des deux derniers matches. C’est aussi simple que ça ».

Sans rythme offensif, le Heat semblait épuisé. Mais Erik Spoelstra refuse cette excuse.

« Ce n’est pas une histoire de fatigue. Les deux équipes jouent le même nombre de minutes et ont joué toute l’année. Il faut juste trouver la solution. Nous avons 48 heures pour cela ».

Le problème, c’est quelle solution ? Comme tout le monde, le coach de Miami a bien vu que les Spurs impliquaient davantage Danny Green et Kawhi Leonard lors des deux derniers matches. Pour le Heat, cela pose encore plus de problèmes et les efforts défensifs deviennent difficiles à tenir sur 48 minutes.

Trop de solutions offensives pour les Spurs ?

Comment répondre lorsque la menace peut venir de partout ? Comment tenir Tony Parker sur le pick-and-roll, Tim Duncan poste bas, Kawhi Leonard et Danny Green en pénétration tout en limitant les décalages créés par Boris Diaw ? Comment faire face à une équipe où tout le monde peut faire la dernière passe, de Patty Mills à Tiago Splitter en passant par Marco Belinelli ou Manu Ginobili ? Ça fait pas mal de questions…

« Ils bougent tellement bien la balle », expliquait LeBron James. « Ils nous mettent dans des positions qu’aucune autre équipe de la ligue ne peut créer. C’est dur parce qu’il faut couvrir le porteur du ballon mais aussi le côté faible parce qu’ils peuvent aussi faire des tas de trucs de ce côté-là. Ils peuvent tirer de loin, ils peuvent pénétrer. Notre défense est étirée parce qu’il faut ressortir pour gêner le shooteur à trois points mais celui-ci peut alors pénétrer. Avec Diaw dans le cinq, ça leur donne un autre meneur. Quand ils jouent avec Manu, Tony, Diaw et Patty Mills en même temps, ils ont quatre meneurs sur le terrain. Ils peuvent tous créer du jeu et c’est difficile pour nous ».

Cette variété détruit ainsi tous les ajustements tentés par Erik Spoelstra.

« San Antonio joue très bien, ils bougent le ballon, ils exploitent des points où nous sommes habituellement bons donc il faut juste faire un meilleur boulot. Mais même lorsqu’on fait des ajustements, ils arrivent toujours à garder du rythme et leur jeu ».

Le coach tentait quand même de positiver.

« Ce que j’ai dit à l’équipe, c’est que lorsque nous sommes en forme, nous pouvons battre tout le monde, partout. Nos gars savent qu’ils peuvent battre n’importe qui, dans n’importe quelle salle, et ça va être notre pensée pour les 48 prochaines heures. Nous ne pouvons pas ruminer cette frustration, ce désordre et cette surprise. C’est probablement la plus grosse surprise de cette série. Tout le monde s’attendait à autre chose que ça, mais c’est la compétition à ce niveau. C’est toujours imprévisible ».

Travailler tous les détails, mais lesquels…

En conférence de presse, ce Game 4 sonnait en effet comme un énorme coup de massue pour les Floridiens, qui ne parviennent pas à trouver, ni même à entrevoir des réponses. Depuis le début des Finales, les Spurs shootent ainsi à 54.2% de réussite ! Sur les 13 joueurs utilisés par Gregg Popovich, seuls deux (Marco Belinelli à 42.9% et Manu Ginobili à 48.6%) ont une adresse aux tirs inférieure à 50%…

« Nous avons deux jours pour trouver une solution », continuait Erik Spoelstra. « Nous allons tout remettre à plat, regarder sous le capot et voir ce que nous devons faire. Nous avons fait des ajustements mais, comme je l’ai dit, ça ne les a pas sortis de leur jeu et de leur rythme, peu importe le schéma que nous avons mis en place ».

Regarder sous le capot ? LeBron James rigolait lorsqu’on lui demandait ce que voulait dire son coach.

« Je ne comprends pas ce que ça veut dire. J’ai un moteur sous mon capot, je ne sais pas ce que ça veut dire ».

Tenter de trouver des solutions inédites ? Utiliser Ray Allen comme titulaire ? À 3-1, le Heat peut tenter, mais LeBron James ne voit pas de solution miracle alors que son coach veut travailler chaque détail.

« Ça devrait être le but depuis le début. Tant qu’on peut jouer et créer des opportunités pour l’équipe, aucun détail ne devrait être négligé, surtout en Finales. Ça doit être fait depuis le premier jour. Au camp d’entraînement, il faut trouver des gars qui se complètent et qui s’aident les uns les autres. Il ne faut pas attendre les Finales pour cela ».

Propos recueillis à Miami

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