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Le Jazz d’Utah : les Spurs avant les Spurs

Je vous parle d’un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître… Franchise de référence quand on parle de NBA, la dynastie des Spurs a fait beaucoup parler aux Etats-Unis ces derniers jours. A un match seulement d’une deuxième finale de suite, les éperons de San Antonio n’ont cependant pas toujours joui de cette réputation qui est la leur actuellement…

Les Spurs, les losers des 1980s et des 1990s

Au contraire, pendant les années 1990, et encore plus pendant la décennie 1980, les Spurs étaient des losers maladifs. La franchise du Sud Texas avait effectivement du mal à décoller dans les charts malgré les tentatives isolées de stars de la ligue telles que George Gervin et David « The Admiral » Robinson.

A sa prise de pouvoir en tant que GM en 1994 (pour ce qui est en fait sa deuxième pige au sein des Spurs), RC Buford s’interroge sur la capacité de San Antonio à pouvoir supporter une franchise NBA qui puisse avoir du succès. Et puis, il n’a pas eu à regarder bien loin pour trouver son modèle. Sa locomotive fut le Jazz d’Utah qui les a éliminés au premier tour des playoffs en 1994.

« Ils n’étaient pas dans un gros marché mais ils étaient incroyablement réguliers » se souvient se souvient RC Buford sur ESPN. « Ils étaient toujours en course pour les playoffs, avec une grosse intensité défensive, et une mentalité irréprochable, dur au mal. On savait qu’il fallait qu’on travaille dur pour atteindre leur niveau. Ce n’était pas tant leur style de jeu que leur attitude et leur compétitivité, et la constance avec laquelle ils tenaient leurs équipes à travers les années. On est dans des marchés similaires donc ça nous a aidé à faire la transition. S’ils peuvent le faire, pourquoi pas nous? Ils nous ont aidés à croire en nos capacités à le faire à San Antonio. »

De Sloan à Pop, de Malone à Duncan, de Stockton à Parker…

Devenu très proche de Jerry Sloan à force de se rencontrer dans les batailles de la postseason, Popovich a invité le gourou du Jazz au camp d’entraînement des Spurs en 2012. Avant de devenir les Spurs, San Antonio a calqué sa physionomie d’après les plans de Sloan et d’Utah.

Il faut dire qu’il y a des similitudes entre les deux clubs : un ailier fort Hall of Famer, un meneur sorti de nulle part et qui se dirige lui aussi vers une carrière Hall of Famer. Et puis deux entraîneurs visionnaires, exigeants et pour finir légendaires !

« Quand il en aura fini, Popovich aura probablement battu le record de Sloan à Utah [avec 21 saisons de suite]. Et ça, c’était impensable que ça arrive » conclut Rick Carlisle.

Pour finir, remontons-encore davantage dans les couloirs du temps. Car avant d’être un coach exceptionnel, Jerry Sloan a été un bon joueur professionnel, au point de voir son maillot retiré aux Bulls. En fait, si Sloan a pu durer plus de dix ans en NBA, c’est parce qu’il a fondé sa carrière de joueur (à Chicago de 1965 à 1975) sur sa dureté défensive. A l’avant-garde des Bruce Bowen, Shane Battier, Tony Allen, Sloan a apporté ce rôle de spécialiste défensif dans les équipes NBA. Forcément de quoi plaire à Popovich, le dur-à-cuire !

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