Provocateur incorrigible, Lance Stephenson avait décidé de mettre un peu de piment dans cette finale de conférence Est en remettant au goût du jour le trash-talking si cher à la génération Jordan, Payton et Miller.
Tancé par Paul George juste après, l’arrière réfléchira certainement dorénavant avant d’agacer LeBron James. Avec ses 9 points à 3/7 aux shoots, Stephenson a fait pale figure face au quadruple MVP, encore une fois détonant. Lors de la conférence de presse, ce dernier ne faisait pas grand cas de cette affaire.
« Je n’ai pas besoin de motivation. Je suis suffisamment motivé par l’envie de revenir en finale. Est-ce que je le trouve comique ? À la limite, cela m’a fait sourire. »
Même s’il ne l’admettra pas, James a semblé bien rageur lors de ses pénétrations. Que ce soit sur son coast-to-coast puissant ou son 2+1 autoritaire, l’ailier a mis tout le monde d’accord cette nuit.
Pourtant, après le match, l’arrière d’Indiana confiait n’avoir « aucun regret »:
« J’ai essayé de rentrer dans sa tête. J’imagine qu’il est monté en pression pour obtenir la victoire. Je peux prendre les critiques, je peux accepter les reproches. »
Paul George : « Lance a pris une leçon »
Espérons pour le futur free-agent qu’il ait autant d’humour que de répartie car les plaisanteries ont rapidement commencé à pleuvoir cette nuit sur les réseaux sociaux. À commencer par l’éminent Dick Vitale, mythique commentateur d’ESPN, toujours très chambreur sur son compte Twitter.
Lance u really got into @KingJames head-my friend he took your heart apart-just cool it & play hoops – The King let his GAME do the talking
— Dick Vitale (@DickieV) 27 Mai 2014
Même Paul George a rappelé son coéquipier à l’ordre.
« Lance est jeune, et il apprend… C’est une leçon pour lui. Parfois, il faut surveiller ce qu’on dit. On est sous les projecteurs, et tout ce qu’on dit reste, et prend une grande importance. Il faut être plus intelligent dans certaines situations et lorsqu’on donne son avis. »
Ce n’est pas la première fois que les Pacers font du trash-talking avec le Heat. Danny Granger avait aussi usé pas mal de salive l’an passé pour un résultat similaire.