Alors qu’il assistait à une convention organisée par un magazine américain, Mark Cuban a répondu à quelques questions sur l’affaire Donald Sterling. Et si le propriétaire des Mavericks n’a pas voulu dire s’il voterait l’exclusion du propriétaire, il affirme avoir fait son choix.
À entendre ses réponses, il semble qu’il y soit d’ailleurs opposé.
« On ne peut pas [se débarrasser du sectarisme], il n’y a pas de loi contre la stupidité », a-t-il expliqué. « Je ne suis pas pour qu’on force les idiots à se taire. Je veux savoir qui sont les abrutis ».
Sur un terrain plus glissant, Mark Cuban reconnait qu’il a également des préjugés et qu’il ne veut donc pas se muer en procureur de la morale.
« Je sais que j’ai des préjugés et que je suis sectaire de différentes façons. Si je vois un gamin noir qui porte un sweet à capuche, je vais changer de trottoir. Si je vois un blanc qui a le crâne rasé et des tatouages, je vais également changer de trottoir. Personne ne peut avoir que des pensées pures et c’est difficile de jeter la pierre à quelqu’un ».