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Kareem Abdul-Jabbar répond aux lecteurs de Basket USA

CELEBRITES : Kareem Abdul-Jabbar - Torrance - 13/05/2014C’est dans les bureaux de son agent, à Torrance, dans la banlieue sud de Los Angeles, que Kareem Abdul-Jabbar a reçu Basket USA. Dans l’intimité de sa salle des trophées, entouré de bagues, maillots, ballons signés, coupes et récompenses individuelles, le meilleur scoreur de l’histoire de la NBA et sextuple MVP a pris quarante cinq-minutes de son temps pour répondre à vos questions. Et aussi un peu aux nôtres.

Cassoulette – Comment est né le Sky Hook ?

Au départ, ce n’était pas mon idée, c’est celle d’un super joueur des Minneapolis Lakers, George Mikan. Il a inventé le hook shot et il connaissait la marche à suivre. Il a montré la voie. C’est un mouvement très complet, j’ai commencé à l’utiliser quand j’étais encore au collège, j’avais 13, 14 ans. Je n’avais pas vraiment d’entraîneur à l’époque, on me disait juste de m’entraîner aux lancers-francs car avec ma taille les adversaires allaient faire faute sur moi. Mais tout ce que je faisais, c’était de m’entrainer au sky hook. Donc quand je suis arrivé au lycée, c’était comme une seconde nature dans mon jeu. Je le maîtrisais même avec les deux mains.

Socrate – Pourquoi le sky hook est-il une arme offensive aussi efficace et pourquoi n’est-il que très peu utilisé par les pivots actuels ?

C’est une arme très efficace car c’est très difficile de contrer ce shoot : à taille égale, c’est même quasiment impossible, et là je parle d’une logique physique. C’est presque mathématique. Si tu comprends bien comment prendre ce shoot, tu seras capable de prendre un tir dès que tu as le ballon. Après, je pense que ça n’a pas été beaucoup utilisé par les générations suivantes car maintenant la plupart des jeunes joueurs ne pensent plus qu’à mettre des 3-points. Ils ne veulent plus se rapprocher du panier pour mettre des paniers plus sûrs comme le hook shot. Et puis, les jeunes joueurs ne l’apprennent pas de leurs ainés, qui eux ne le pratiquent plus. Je trouve que les joueurs se concentrent trop sur le côté sexy du jeu désormais : ils tirent à 3-points au lieu de se concentrer sur des mouvements plus efficaces. Ils gagneraient pourtant plus de matchs en faisant cela.

Busa –  Cela vous rend triste de voir cette tradition, qui est votre héritage sur le jeu, se perdre ?

Oui car je pense que c’est une partie importante du jeu qui ne reçoit plus l’attention qu’elle devrait. Il y a aussi une responsabilité des personnes qui racontent et commentent le jeu, c’est comme s’ils ne savaient pas qu’il y avait d’autres moyens pour donner la possibilité à certaines équipes de faire mieux. Ils n’en parlent pas donc les fans ne sont pas au courant non plus. C’est devenu un problème de générations. Plus personne n’en parle.

Busa – Avez-vous essayé de l’apprendre aux pivots des Lakers quand vous étiez assistant ?

Quand je travaillais avec Bynum, il n’utilisait pas mon shoot mais un autre type de hook shot. Mais rien que le fait de comprendre ce shoot et son utilité, ont fait de lui un joueur plus efficace. Pendant un moment, il l’appliquait bien et puis il a dû se demander qui j’étais pour lui apprendre des choses (rire)… il a choisi une autre direction.

Busa – Est-ce vexant quand un joueur ne respecte pas votre carrière et ne tient pas compte de vos conseils comme il le devrait au égard à votre passé de joueur ?

Certains joueurs viennent vers moi spontanément, comme Joakim Noah. Je l’ai aidé, et il est devenu un meilleur joueur. C’est un super gars et j’ai été ravi de bosser avec lui. C’était il y a deux ans, on a fait 12 à 15 sessions ici à Los Angeles. Il est très humble, il acceptait qu’il devait encore travailler sur certains aspects de son jeu. Il a été très reconnaissant. Peu de joueurs de sa génération ont cette maturité.

Louis Halfen – Le jeu a évolué, il n’y a plus de pivot dominant comme autrefois. Est-ce un changement temporaire ou une évolution durable ?

Si quelqu’un sait comment jouer au poste bas il sera toujours capable de dominer. Un joueur de grande taille qui arrive à se positionner si près du panier pourra prendre des shoots efficaces et aura toujours un pourcentage élevé. Mais s’il ne sait pas comment faire ça, alors on ne verra pas de résultats. Il y a toujours quelques joueurs qui sont capable de prendre position au poste bas et d’y démarrer leur mouvement, comme Zach Randolph par exemple. Il est très important pour son équipe car quand il a la balle, la défense adverse lui crée des opportunités de se rapprocher du panier. Il peut marquer à 3-points mais il sait aussi s’immiscer dans la défense et se rapprocher du cercle. Cette habilité représente une vraie valeur ajoutée pour son équipe.

Busa – La tendance actuelle au small ball vous agace un peu non ?

Ils sont obligés de jouer small ball car ils n’ont plus personne pour « poster ». S’ils avaient ce genre de joueur, le small ball serait même plus efficace car ça créerait de la variété dans le jeu, obligeant l’équipe adverse à s’adapter. Or quand l’adversaire s’adapte, tu peux mettre en place d’autres tactiques et continuer de les dominer. Plus tu as d’outils, plus tu es dangereux.

Roland Chevalier –  J’ai appris que dans les années 70 la NCAA avait interdit les dunks pendant 3 ans, en partie à cause de vous. Quelle était votre réaction à l’époque et celle des autres joueurs et dirigeants sur cette règle absurde ?

La NCAA a interdit les dunks pendant sept ans, pas trois ! Ma réaction était que ça allait réduire mon efficacité. Je n’ai pas trouvé ça injuste car la règle s’appliquait à tout le monde. Je n’étais pas le seul à dunker à l’époque. Cette décision a réduit le spectacle pour les fans mais je n’allais pas m’en sentir coupable. A ce moment là, UCLA avait déjà gagné trois ou quatre titres et ils ne voulaient pas que cela continue. Ils espéraient que ça stopperait la domination de UCLA mais évidemment, ça n’a pas fonctionné.

Busa – Qu’avez-vous appris de coach Wooden, en tant que joueur et comme homme ?

Il m’a appris que je pouvais devenir un athlète de haut niveau et que je pouvais scorer. Il m’a aussi beaucoup appris sur la préparation et l’approche des matches. Personnellement tu dois apprendre à bien jouer et à progresser mais l’équipe doit aussi apprendre à jouer en groupe. Les intérêts individuels et collectifs doivent s’épouser.

Yannick Sokoloff – Dans le film « L’étoile du Bronx » vous dites que Earl Manigaut est le meilleur joueur contre lequel vous ayez joué. Le pensiez vous vraiment et pouvez vous nous parler un peu de lui ?

J’ai probablement dit que c’était le meilleur joueur de street ball ! Il était très rapide mais n’était pas un bon coéquipier. Il n’avait pas de shoot extérieur mais en tant qu’athlète, oui il était assez incroyable.

Busa – Beaucoup de street ballers n’arrivent pas à réussir dans le monde professionnel et encore moins en NBA, pourquoi?

Souvent ces gars là n’ont pas reçu une bonne éducation, et il faut passer par le système scolaire pour arriver en NBA. Les joueurs qui viennent d’un endroit où les études ne sont pas très poussées n’ont souvent pas la chance de passer à l’étape suivante. J’ai été dans de bonnes écoles qui avaient de bonnes équipes et c’est ce qui m’a amené en NBA.

Kareem Abdul-Jabbar - Torrance - 13/05/2014

Stéphanie Launay – Votre choix d’entrer en NBA plutôt qu’en ABA a changé le futur des deux ligues. Qu’est-ce qui vous a décidé pour la NBA et les Bucks ?

J’ai été drafté par les deux ligues et j’ai demandé à chacune de me faire une offre et que je ferais mon choix ensuite. La NBA m’a fait une plus belle offre, que j’ai acceptée. La ABA a alors répliqué en me faisant une contre-proposition qui était une meilleure offre encore que celle de la NBA. Mais je m’étais  personnellement engagé avec la NBA et je ne voulais pas pénaliser Milwaukee. Ils avaient négocié honnêtement avec moi, je ne voulais pas jouer le mercenaire corrompu et passer pour un homme que je ne suis pas.

Cassoulette – Martin Luther King et Malcolm X sont connus pour leurs combats contre la discrimination raciale, mais aussi pour leurs visions diamétralement opposées des moyens de lutte. Dans quel style vous situiez-vous à l’époque.

Après coup j’ai compris que Malcolm X disait des choses que peut-être les gens voulaient davantage entendre. Mais les deux se battaient pour une justice et l’égalité des droits pour les afro-américains. Chacun avait son style en effet mais pour moi, ça n’avait pas d’importance. Tout ce qui comptait c’était le résultat. Si une stratégie en apportait, alors ça m’allait, voilà comment je voyais les choses. Nous étions tous dans la même équipe, on jouait pour la même cause. Malcolm X a évolué et à la fin, il a pu travailler avec des gens comme Dr. King. Leur but était similaire, ce n’était pas religieux.

David H. – Pensez-vous que dans l’affaire Sterling, la NBA a pris une bonne décision ? Adam Silver a-t-il été à la hauteur pour son premier gros dossier ?

Je suis très content de la manière dont la NBA a géré l’affaire. Adam Silver était dans une position très difficile, il n’aurait pas pu mieux faire. Pour revenir sur mon commentaire dans la presse américaine, je répète que Donald Sterling a émis un commentaire dans la sphère privée, il était chez lui et n’aurait pas dû être sur écoute. On ne sait pas qui a enregistré, quand et pourquoi, mais ce qu’il a dit, c’est ce qu’il pensait. C’est dommage qu’il ait fallu tant de temps pour que l’on réalise qu’il n’avait pas sa place en NBA. Beaucoup de gens savait quel genre d’homme il était mais il a fallu une écoute illégale pour le prouver…

Busa – Est-ce vous pensez comme nous, que la sévérité de la sanction à l’encontre de Donald Sterling a eu un impact positif sur l’image la NBA?

Bien sûr ! La NBA a utilisé les bonnes sanctions avec le bon ton. On ne veut pas d’un homme comme lui pour nous représenter : c’est l’attitude à avoir ! Il va quand même se faire beaucoup d’argent en vendant l’équipe, il ne faut pas l’oublier. Mais quelqu’un comme lui ne mérite pas sa place à la tête d’une franchise NBA.

Busa – Est-ce que la NBA et la NCAA devraient prendre des mesures pour contrer le développement du « one and done » ?

Oui ! Pour moi, ils ne devraient pas laisser de joueurs entrer en NBA avant leurs 21 ans. La maturité que ces gars acquièrent en allant à l’université est importante pour la transition vers la NBA. Cela aiderait la NBA mais cela aiderait aussi les joueurs eux-mêmes. Ceux qui sortent du lycée ont beau avoir beaucoup de talent, ils n’ont aucune idée de ce qu’est un plan de jeu. Ils veulent juste avoir le ballon, ils ne comprennent pas la notion collective du jeu.

Ray_Delta – Vous êtes l’un des rares à avoir joué à deux époques très différentes, les années 70 et les années 80. Quand est-ce que tout a vraiment changé, à l’arrivée de Bird et Magic ? à celle de Jerry Buss ? de David Stern ? de Jordan ?

Ce qui a surtout changé, c’est le fait que les équipes ont appris à mettre en place un scouting compétent ! Elles ont compris comment construire une franchise. L’hégémonie des grandes équipes a commencé à la fin des années 70 avec Seattle, Portland, les Warriors, Washington et les Lakers. Puis il y a eu les Celtics et les 76ers au début des années 80, suivies par Houston et Detroit. Les talents se sont éparpillés, beaucoup d’équipes pouvaient aligner de très bons joueurs.

Kareem Abdul-Jabbar - Torrance - 13/05/2014

Noreury – Vous avez dominé outrageusement le basket à votre époque, une époque où la NBA n’était pas un marché mondial, où Nike et Adidas n’avaient pas le même impact, où les retransmissions internationales n’existaient pas. Qu’est ce que ces nouveaux facteurs ont changé pour la NBA ?

La NBA a fait un super boulot pour marketer le jeu, la ligue et l’exposer à la télévision. Je me souviens que un ou deux ans après ma retraite, je suis allé à Cannes pour le festival de cinéma. Sur place je me suis rendu compte que des gens se levaient à 3h du matin pour regarder la finale entre les Lakers et les Bulls (en 1991). Je n’aurais jamais imaginé cela, que des fans en France regardent des matches en pleine nuit ! C’est génial.

Allstar_J – Vous avez l’air encore en bonne forme physique. Accepteriez-vous de disputer un 1 contre 1 avec un intérieur NBA actuel ? Qui serait celui que vous voudriez affronter ?

Non, non, non! J’aimerais bien si on m’enlevait quelques années en moins (rire) ! Les joueurs actuels ont de la chance car le jeu est devenu international. Je n’aurais jamais cru que le basket puisse faire un jour concurrence au foot au niveau mondial et attirer des joueurs du monde entier. J’ai pris ma retraite il y a 25 ans et depuis ce moment-là, la NBA a vraiment pris beaucoup d’ampleur.

ShaqJordan – Est-ce votre choix si on vous voit moins dans le paysage NBA qu’un Bill Russell, Michael Jordan, Jerry West ou autre Magic Johnson?

Je ne sais pas… Je fais ce que j’ai envie de faire, c’est le plus important. J’écris et c’est sans doute ce que j’aurais fait comme métier en sortant de l’université si je n’avais pas été basketteur. J’aurais aimé être journaliste, comme vous !

Busa – Sentez-vous que la famille NBA ne vous donne pas le respect et la reconnaissance que votre carrière mérite ?

J’ai le sentiment que la famille NBA me considère plutôt bien et m’apprécie. Je m’y sens bien mais parfois, il y a des choses qui m’agacent. Quand LeBron clame qu’il est le meilleur joueur de l’histoire, je me dis « il est sérieux ? » ! C’est un très bon joueur mais Wilt (Chamberlain) avait une moyenne de 55 points par match sur une saison, LeBron ne fera jamais ça. Il manque un peu de perspective et de recul sur l’histoire du jeu et de la NBA.

Busa – Justement, la NBA devrait-elle faire quelque chose pour que la nouvelle génération puisse mieux connaître l’histoire de son sport ?

Oui, peut-être. Dans le baseball par exemple, il y a un meilleur respect de l’histoire, ils le communiquent avec leurs fans et les sponsors sur leur passée, leur patrimoine. En NBA ce n’est pas le cas. J’ai vu mon premier match dans les années 60, j’ai donc une expérience et une perspective que peu de gens ont.

Busa – Vous n’avez jamais pensé à écrire un livre là-dessus?

Vous venez peut-être de me donner une idée (rires).

Lawson4MVP – La NBA devrait elle réduire le nombre de matchs en saison régulière ?

Oui, je pense que la saison régulière est trop longue, ils pourraient enlever une douzaine de matchs. Les playoffs eux sont supers, ils intéressent beaucoup de monde, n’ennuient personne. Quand la NBA a été créée, il n’y avait que huit équipes, tout le monde était qualifié pour les playoffs (rire) ! C’est différent maintenant et c’est mieux mais les blessures sont causées par l’excès de match : trop de voyages, trop de fatigue.

Kareem Abdul-Jabbar - Torrance - 13/05/2014

La 31e franchise – Est-ce que votre conversion à l’Islam a été un moment déterminant dans votre carrière sportive ? Si oui à quel niveau et pourquoi ?

J’ai eu la chance que Muhammad Ali se convertisse avant moi car il était beaucoup plus politisé que moi. Pour moi, c’était purement religieux. Je voulais devenir musulman, ça n’était pas du tout un geste « anti-blanc ». Je considère que tous les êtres humains sont créés de façons égales, et donc c’était donc plus facile pour moi d’assumer cette conversion. C’était peut-être un peu risqué à l’époque, mais j’ai fait en sorte que ce soit très clair que je ne faisais partie d’aucun mouvement, que je ne croyais pas au racisme. Ce pays a su me faire confiance. Après sur ma carrière, ça a peut-être joué un peu contre moi oui, mais pas beaucoup.

Busa – Qu’elle était et est encore la nature de votre relation extra-sportive avec Magic Johnson?

J’ai toujours été un grand fan des Dodgers donc maintenant que Magic est actionnaire de la franchise, il peut me refiler des places (rires). Il a fait du très bon boulot en tant que businessman, je n’ai aucun problème avec ça. Je l’aime beaucoup et je pense que c’est quelqu’un de bien. J’étais présent à ses côtés lors de la conférence de presse qui annonçait sa séropositivité. J’étais sous le choc, vraiment.

The Expert – Que pensez-vous pouvoir apporter aux Bucks si vous rejoigniez la franchise, et à quel poste exactement cela se ferait-il ?

J’espère pouvoir m’entretenir avec quelqu’un de là-bas. Je pense que je pourrais les aider à comprendre comment améliorer l’équipe. Ceux qui ont récemment racheté l’équipe ne connaissent peut-être pas assez bien ce sport, je pourrais les aider à prendre des décisions, à se mettre en meilleure position pour acquérir les meilleurs joueurs.

Busa – Cela vous manque-t-il de ne pas être impliqué dans le quotidien d’une franchise ?

Non, cela ne me manque pas. Mais je pense que je pourrais être bon si j’en avais la possibilité. Je ne dirais pas qu’avoir été assistant-coach fut une mauvaise expérience, mais j’aurais aimé avoir plus mon mot à dire.

MJ_PacersfanMWP – Actuellement, avoir une star dans son effectif ne fait pas tout. Les roles-players sont devenus indispensable pour aller loin. La tendance est même au regroupement de très bons joueurs. Quel est votre regard sur ce nouveau phénomène ? Les petits marchés comme les Bucks par exemple, ont-ils encore des chances de rivaliser ?

C’est juste une question de savoir jouer avec ses cartes. Et certaines franchises sont meilleures que d’autres à ce jeu là, c’est aussi simple que ça. Il faut comprendre qui doit être payé à sa juste valeur et qui ne le doit pas. Certaines équipes dépensent beaucoup d’argent avant de réaliser ce qui se passe. Prenez l’exemple de Kobe, il a été prolongé pour 48 millions de dollars et il a joué quoi, 18 matches ? Les chiffres montrent que c’était une erreur. A mon avis ils auraient dû repousser cette décision et attendre encore un peu. Mais Kobe a toujours répondu aux attentes, il a toujours été performant et c’est un joueur dont vous ne voulez pas qu’il soit malheureux. Je le comprends, c’était une décision difficile à prendre. Mais filer des millions à des gars qui n’ont pas joué un match en NBA, qui n’ont rien prouvé, c’est pernicieux pour la NBA à moyen terme. Il y a des franchises qui ne commettent jamais ces erreurs là, comme par exemples les Spurs. Sur les role-players, mon avis est que oui, ils sont cruciaux. Prenez les Lakers de mon époque, il y avait A.C Green, Kurt Rambis, Michael Cooper, Milt Wagner. Ces gars comprenaient le basket et ils se sacrifiaient pour l’équipe, en faisant le sale boulot important. Avec le système construit par la NBA, notamment le partage des revenus, les petits marchés ont une chance d’être compétitifs s’ils ont intelligents. Portland, Memphis, San Antonio et OKC en sont les preuves.

Propos recueillis à Los Angeles

Photos : Chris Elise

 

 

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