Dwyane Wade décrivait récemment les Pacers comme une équipe jeune et comme toutes les équipes qui manquent un peu d’expérience, le risque est évidemment de s’enflammer trop vite.
Sauf que les Pacers ne sont pas non plus des bleus. Qualifiés en playoffs depuis 4 ans et en constante progression, les hommes de Frank Vogel savourent leur victoire sans pour autant s’enflammer.
« C’est une victoire dont on avait besoin. On ne pouvait pas laisser ce match nous échapper, » rappelle Paul George. « On a perdu deux Game 1 dans ces playoffs et ça nous aurait coûté très cher contre cette équipe. »
Si les Pacers ont des raisons d’être satisfaits de leur performance d’hier, ils savent aussi que Miami va faire les ajustements nécessaires pour le Game 2 et c’est là qu’il faudra répondre présent.
« C’est un bon départ dans la série, mais ce n’est qu’un bon départ, ce n’est rien de plus, » met en garde Vogel. « On doit revenir pour le Game 2, se battre et espérer le remporter. »
Un message reçu cinq sur cinq par l’ensemble de ses hommes.
« Il n’y a rien à fêter. Ce n’est pas comme si on avait gagné le titre. Ce n’est qu’un match. C’est très bien évidemment mais si on se loupe mardi, ce match ne signifiera rien. On n’a encore rien fait, » rappelle quant à lui George Hill.
En deux ans et autant de confrontations en playoffs, les Pacers n’ont réussi qu’une seule fois à remporter deux matches consécutifs face au Heat. C’était en 2012 lors des Game 2 et 3.
Surtout, depuis 2011-12 saison et playoffs compris, les Pacers ne se sont imposés que 2 fois en 12 rencontres à Miami et même si l’équipe a bien grandi depuis, le match de demain sera tout de même capital pour la confiance.