NBA
Ce soir
NBA
Ce soir
DET23
NYK32
LAC
DEN4:00
Pariez en ligne avec Unibet
  • LA 1.38DEN3.05Pariez
  • GOL1.45HOU2.7Pariez
  • 100€ offertsLa suite →

Erreurs d’arbitrage en playoffs : de la frustration autour d’un métier impossible

NBA: Playoffs-San Antonio Spurs at Portland Trail BlazersAprès le festival de fautes sifflées hier soir entre les Clippers et le Thunder (pas moins de 49), et une fin de match des plus controversées, il est grand temps de faire un petit récapitulatif des erreurs d’arbitrages qui ont émaillé ces playoffs 2014.

Avec sa nouvelle politique de transparence, la NBA n’a eu de cesse de produire des communiqués officiels avouant les limites de ses hommes en gris et il semblerait qu’il faille déjà changer les règles. À quoi sert effectivement de reconnaître des erreurs d’arbitrages a posteriori quand la justice serait d’utiliser la vidéo, dans l’instant, pour corriger le tir sans délai ?

Première occurrence : Clippers – Warriors, match 1

À 18 secondes de la fin, et alors que ses Clippers sont menés de deux points, Chris Paul a la balle en main pour arracher la prolongation ou pour gagner le match. Il part sur sa droite et fait face à la prise à deux de Steve Blake et Draymond Green. Le ballon sort et l’arbitre siffle en faveur des Warriors.

Mais si le meneur des angelinos a bien sorti la balle avec sa main droite, c’est tout simplement parce que Draymond Green a fait faute sur lui en amont. Golden State viendra voler le premier match de la série mais finira par s’incliner face à Blake Griffin et sa bande… Dans les conditions du direct, cette faute semble effectivement très difficile à siffler bien qu’il y ait un arbitre (Sean Wright en l’occurrence) qui soit juste devant la scène du crime…

Deuxième occurrence : Rockets – Blazers, match 1

Déjà en prolongation pour leur première confrontation, Rockets et Blazers se battent comme des chiffonniers et sur un tir de James Harden, Dwight Howard est sanctionné d’une faute, sa sixième synonyme d’expulsion, pour avoir ceinturé son adversaire. Mais à y bien regarder, c’est Joel Freeland des Blazers qui fait clairement faute sur le pivot des Rockets qui aurait donc dû bénéficier de deux lancers. À -1 à 10 secondes de la fin, c’est un coup de poignard pour Houston…

Incroyable coup de sifflet de la part des arbitres qui permettent ainsi à Portland de s’en sortir miraculeusement sur le terrain des Rockets. Emportant les deux matchs à l’extérieur, les hommes de coach Stotts finiront par remporter la série… avec cette grave erreur d’arbitrage qui entache leur parcours !

Troisième occurrence : Thunder – Clippers, match 5

Hier soir, le match 5 entre Thunder et Clippers a été le clou du spectacle. Coups de sifflets à retardement, arrêts de jeu intempestifs et décisions plus que contestables, le trio arbitral a souffert le martyr dans la fournaise de la Peake. Tony Brothers, Bennett Salvatore et Tom Washington ont effectivement eu énormément de pain sur la planche avec pas moins de 49 fautes à siffler en 48 minutes de jeu !

Dans le money time, il y a eu plus d’une erreur à déplorer. La première est de ne pas avoir sifflé la faute de Matt Barnes sur Reggie Jackson. La deuxième découle de la première car si la faute n’est pas sifflée, la balle doit revenir aux Clippers. Compenser une erreur par une erreur n’est pas une solution. La troisième est beaucoup plus difficile à juger (quasiment impossible à vitesse réelle), c’est celle qui envoie Westbrook sur la ligne de réparation pour trois lancers. Finalement, il y a bien faute sur Chris Paul sur la toute dernière action du match, de la part de Reggie Jackson qui accroche le bras du meneur. Mais là encore bien difficile de siffler dans les ultimes secondes… et dans une telle cohue de joueurs.

Plaidoyer pour la protection de zèbres en danger

Sans vouloir excuser les arbitres, il faut tout de même reconnaître, à leurs corps défendant, que cette série très physique entre Thunder et Clippers est particulièrement coton à officier. Serge Ibaka, criblé de trois fautes rapides, peut en attester. De plus, et sur le tir à trois points de Westbrook par exemple, il est de notoriété publique que les arbitres sifflent les fautes en laissant l’action se terminer, c’est-à-dire en estimant selon la trajectoire du shoot s’il y a pu avoir faute sur le bras. Il s’agit donc là d’une interprétation ajustée au résultat du tir.

Finalement, et tout humains qu’ils sont, les arbitres semblent avoir été poussés à bout par les discussions interminables de la part des Clippers, dont Doc Rivers et Chris Paul ont été les porte-étendards.

Symbole de cette tension palpable, Kevin Durant aurait exprimé son mécontentement vis-à-vis des zèbres dès la première mi-temps, quand ces derniers ont décidé de changer une faute (sur Caron Butler) avec lancers à suivre en faute sans lancers sous l’influence des Californiens contestataires. Dans la même veine, Tony Brothers serait arrivé assez tôt dans le match pour avertir la table de marque que les complaintes se faisaient un peu trop pressantes du côté des Clippers. Contester les décisions arbitrales à longueur de champ comporte ses propres risques et les Clippers en ont fait l’amère expérience hier soir.

Suivez toute l'actualité NBA sur la chaîne WhatsApp de Basket USA

Suivez nous également sur Google Actualités

Tags →
Commentaires
Forum (et HS)  |   +  |   Règles et contenus illicites  |   0 commentaire Afficher les commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *