MVP de la deuxième manche face au Thunder par sa défense sur Kevin Durant, Tony Allen réalise une performance remarquable pour un joueur qui rend 15 bons centimètres à son adversaire. Son jeu de jambes, son sens de l’anticipation, son ingéniosité sont en effet des modèles du genre pour compenser ce déficit de taille.
Des chiffres éloquents
Si cet impact est déjà visible en match, il se vérifie aussi dans les stats. Ainsi, depuis le début de cette série, Tony Allen a laissé Kevin Durant à un médiocre 5/16 aux shoots durant leurs 17 minutes de match-up.
Cet impact n’est pas nouveau puisqu’en tenant compte des demi-finales de conférence de l’an passé, l’arrière des Grizzlies laisse Durant à un piteux 30% aux shoots durant leurs confrontations directes. Or, contre n’importe quel autre Grizzly, l’ailier du Thunder affiche 58,7% aux shoots sur cette même période.
Évidemment, Durant parvient à mettre ses points (34,5 depuis le début de la série) mais le fait est qu’avec son activité, Tony Allen perturbe l’ensemble de l’attaque du Thunder. Cette situation dure depuis l’an passé et Memphis s’était imposé 4-1 face à Oklahoma.
Avant de viser plus loin, Kevin Durant et Scott Brooks devront trouver des solutions pour annihiler l’impact de cette kryptonite vivante.