Tim Hardaway et Alonzo Mourning espéraient rejoindre ensemble le Hall of Fame

La liste officielle de ceux qui feront bientôt leur entrée au Hall of Fame a été révélée lundi et si Alonzo Mourning a eu la bonne surprise d’apprendre qu’il avait été sélectionné, cela n’a pas été le cas de son ancien coéquipier au Heat, Tim Hardaway.

« Je ne peux pas vous dire quel a été mon sentiment initial, » explique Hardaway au Miami Herald. « Mais je suis heureux que Zo y entre. Je serai là pour lui. »

Déçu, Hardaway l’est forcément puisque c’est la deuxième fois qu’il n’est pas choisi pour le HOF alors que Mourning, lui, était éligible pour la première fois. Toutefois, il n’y a aucune jalousie de la part de Hardaway, juste la déception de ne pas y entrer la même année que son ami.

« On aurait dû y rentrer ensemble. Mais vous savez, qu’est-ce que je peux dire de plus. Je ne maîtrise rien. C’est comme ça. »

Evidemment très heureux de faire son entrée au panthéon du basket, Mourning aurait aussi aimé pouvoir partager ça avec son ancien meneur.

« C’était le scénario idéal d’avoir Tim avec moi. Malheureusement, ça ne s’est pas passé comme ça mais je sais qu’il aura sa chance à un moment et qu’il y rentrera. »

En fait, Hardaway a encore le droit à trois chances. Après ça, s’il n’est pas élu, il devra attendre cinq ans avant d’être à nouveau éligible.

« Il le mérite autant que moi, » ajoute Mourning

Coéquipiers de 1996 à 2001, Zo et Hardaway ont remporté 4 fois l’Atlantic division. En 1997, ils ont même atteint la finale de conférence où les Bulls de Michael Jordan avait eu raison d’eux (4-1).

D’ailleurs, à l’exception du numéro 23 de Michael Jordan (retiré par Pat Riley en hommage à Sa Majesté bien qu’il n’ait jamais joué pour le Heat), les numéros de Mourning (33) et d’Hardaway (10) sont les seuls retirés par la franchise floridienne.

« Je suis heureux, je suis vraiment ravi pour lui, » conclut Hardaway. « Il le mérite, il n’y a aucun doute. Il a travaillé dur pour ça. Je serai là quand il sera intronisé, avec autant de plaisir que si c’était moi. »