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16e victoire d’affilée pour les Spurs

Seizième victoire consécutive (102-133) pour San Antonio, qui n’est plus qu’à un succès d’un record historique de la franchise. Adroit et d’une complémentarité collective sans équivalent, le finaliste 2013 avait déjà scellé le sort des Nuggets après douze minutes. Marco Belinelli s’est éclaté, Evan Fournier (15 pts) a été efficace en sortie de banc.

Le perfectionnisme de Gregg Popovich n’est pas une légende amplifiée par le téléphone arabe de joueurs toujours férus d’enjoliver les anecdotes pour jouer les bons clients. Non, cette assertion ressassée à satiété par les historiques du vestiaire est une réalité confortée au quotidien. Quand son équipe se promène en plein milieu de troisième quart temps mais qu’elle laisse Randy Foye marquer peinard en transition sur un lay up, le diplômé en éducation physique de l’université de Denver voit rouge. Il demande un temps mort immédiat pour recadrer ses joueurs, dont tout le Pepsi Center a déjà anticipé la facile victoire. La perfection selon Pop, c’est une quête permanente, un labeur de service secret dont l’ancien aspirant à la CIA raffole.

Popovich le perfectionniste

« C’est un professeur, il veut enseigner. Il veut le bon et le mauvais. Depuis le début de cette série, il est encore plus sur nous pour être certain qu’on ne se repose pas sur nos lauriers, qu’on apprenne encore de chaque match », explique Tim Duncan (20 pts, 8 rbds, 4 passes), un des onze scoreurs texans de la soirée.

Retardé à l’allumage par la bonne entame des Nuggets, les Eperons conclueront le premier quart temps sur un 17-3 dont Denver ne se remettra jamais.

Avec 56% de réussite et un Marco Belinelli exceptionnel de justesse (27 pts, 6/9 derrière l’arc), San Antonio a réalisé sa meilleure performance offensive de la saison et se retrouve donc à une victoire d’égaliser la plus longue série de succès de l’histoire prestigieuse de la franchise. Elle date de l’hiver 1996, en plein milieu de sa première saison de grand manitou. Tim Duncan n’était pas encore là… La victoire, l’ex-pensionnaire de l’académie de l’US Air Force s’en méfie comme l’agriculteur scrute le soleil tapant le regard dubitatif.

« Peut-être que nous sommes trop dans la facilité. Perdre n’est pas une mauvaise chose à ce stade de la saison. »

« Plus on gagne, plus il est stressé »

La défaite n’est plus une option envisageable pour ses élèves, même quand Tony Parker joue 19 minutes et Tim Duncan trois de plus. « Il est sur notre dos tout le match, même quand nous sommes largement devants. Plus nous gagnons, plus il est stressé », assure TD. Contrairement à l’opposition de la veille, Denver n’a pas réussi cette fois à revenir, laissant même le finaliste 2013 faire ce qu’il voulait. « C’est une défaite embarrassante », constate, dépité, Brian Shaw, qui en plus des blessés habituels à dû composer avec un Kenneth Faried malade, mais toujours aussi efficace (18 pts, 13 rbds).

Pop le dit et le rabâche depuis le début de saison, la priorité est d’aborder les playoffs en plein santé, plus qu’en disposant de l’avantage du terrain. « Je veux qu’ils aient autant d’énergie que possible », assénait-il avant cette nouvelle démonstration de force.

[videopub https://www.youtube.com/watch?v=qGtF_uDMWcw]

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