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Les meneurs de jeu ont pris le pouvoir sur les bancs NBA

Avant de se croiser sur les bancs de la ligue pour la quatrième fois ce mardi soir, Jacque Vaughn et Mark Jackson ont croisé le fer sur les terrains.

La dernière fois, c’était le 22 février 2004 avec deux joueurs en fin de carrière et une victoire des Rockets de Jackson sur les Hawks de Vaughn. Ces deux-là représentent une génération de meneurs de jeu qui envahit les bancs de la NBA. Ils sont 15 sur 30 à avoir joué meneur en université ou dans la grande ligue.

Les meneurs pensent comme des coaches

Pour le coach des Warriors, cela n’est pas une surprise. Les meneurs sont en quelque sorte des coaches.

« Ceux qui ont joué meneur, qui veulent ou non coacher plus tard, ont coaché », assure-t-il au Miami Herald. « Les vrais meneurs sont, pour moi, des quarterbacks de NFL. Ils choisissent ce qu’il faut faire, comment le faire, qui va le faire. Ils sont une extension du coach sur le terrain. J’ai toujours pensé comme un coach, donc la transition a été naturelle. »

Frank Vogel, à Indiana, fait partie des 15 coaches anciens meneurs, il ne peut que confirmer cette tendance.

« Mes coaches au lycée et à la faculté m’ont toujours dit que le meneur était le coach sur un terrain : il faut penser aux systèmes offensifs, défensifs, être leader. »

George Karl constate les chiffres et ne peut que penser, lui aussi, que la situation est logique. Il va même plus loin : les meneurs sont formatés comme des futurs coaches. Un peu comme dans le football où l’on trouve beaucoup de milieux défensifs et défenseurs sur les bancs européens.

« Ce n’est pas commun d’avoir la moitié des coaches qui sont des anciens meneurs de jeu. Ils ont le ballon dans les mains, prennent les décisions et communiquent avec les coaches. Donc le cerveau commence à penser de cette façon. »

Le meneur, un joueur particulier

Pourquoi les meneurs pensent comme des coaches ? Tout simplement parce qu’ils doivent avoir une vision globale du basket, comme les entraîneurs.

« On voit le jeu devant nous. On voit tous les joueurs, toutes les actions se développer car nous avons le ballon », explique Scott Brooks, le coach du Thunder.

Jacque Vaughn, le coach du Magic, conclut en évoquant un feeling particulier chez les chefs d’orchestres. Jason Kidd en est le parfait exemple.

« Un sentiment général du jeu, une capacité à comprendre les individus. C’est là que se trouve la clé : quand on est capable de parler différemment à un intérieur, à un ailier ou à un coach. Sentir les changements dans le vestiaires quand ils arrivent, souvent les meneurs ont un feeling pour ça. »

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