Il y a quelques semaines, Yahoo! Sport annonçait que Carmelo Anthony était fait pour New York et qu’il ne pourrait pas partir pour une autre franchise.
Pourtant, Chicago semble être la destination rêvée pour Melo afin d’assouvir ses envies de titre NBA. Mais les impératifs économiques plombent les ambitions des Bulls. Pourtant, sur le papier, l’apport d’Anthony propulserait les Bulls vers les sommets de la ligue.
Couper Boozer pour signer Anthony ?
Comme l’explique le New York Daily News, couper Carlos Boozer via l’amnesty clause pourrait libérer de l’espace pour signer un gros free agent, comme Melo. Par ailleurs, sportivement avec l’explosion de Taj Gibson et le fait que le double champion olympique puisse jouer ailier-fort, Chicago serait gagnant.
On peut même aller plus loin et imaginer qu’ils se sont séparés de Luol Deng dans cette optique. Mais c’est plus hypothétique. Imaginez deux secondes un cinq majeur composé de Derrick Rose, Kirk Hinrich, Jimmy Butler, Carmelo Anthony et Joakim Noah. Le tout dirigé par Tom Thibodeau, et avec Gibson, Augustin ou Dunleavy sur le banc, ça a de la gueule !
Même Melo est admiratif de l’attitude et du style des Bulls, comme il l’a reconnu après la défaite de dimanche soir.
« Je ne sais pas comment ils font. Ils ont toujours une équipe compétitive, qui joue dur. Je ne sais pour quelle raison, peut-être le système, celui de Thibodeau. »
Chicago mieux armé
Cet aveu de Melo est le symbole de la situation actuelle des deux équipes : les Bulls sont plus compétitifs que les Knicks alors qu’ils possèdent un effectif moins talentueux et moins riche.
Retirer un joueur comme Anthony des Knicks, qui marque 25 points par match, et le mettre à Chicago dans un système aussi efficace et cohérent changerait en profondeur le visage de la conférence Est puisqu’un Big Three Rose-Melo-Noah n’aurait rien à envier à celui du Heat ou des Pacers. À condition que Rose joue bien sûr et que les roles players comme Jimmy Butler, Taj Gibson, Mike Dunleavy ou D.J Augustin soient conservés.
Melo aime New York, les Knicks lui rendent bien, mais sportivement, son avenir commence à s’écrire de plus en plus ailleurs, comme LeBron James en 2010. Même si les Knicks devaient faire le grand ménage après une saison aussi pourrie, plus que jamais, Chicago semble la destination idéale pour que Melo réalise enfin son rêve : gagner un titre.
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