A huit, et sans meneur de jeu, Denver renoue avec la victoire en s’imposant 101-90 sur le parquet des Bucks, les derniers du championnat. Auteur de 26 pts et 6 rbds, Kenneth Faried confirme son très bon mois de février, aux côtés d’un Evan Fournier plus discret que d’habitude (7 pts, 5 rbds, 3 pds).
« Ce gars a un moteur de 757 » estime OJ Mayo, à propos de Faried. « Il n’est pas le plus grand, mais il apporte une énergie incroyable. Il fait partie de ces gars qui ont un moteur sous le capot. »
Même terme pour John Henson, qui a souffert face à l’intérieur des Nuggets.
« Il a un moteur… C’est son jeu et c’est comme ça qu’il gagne son argent. »
Alors que les Bucks étaient revenus à -5 dans le money time, Faried va justement mettre le turbo pour permettre aux Nuggets de finir sur un 12-2 avec notamment une grosse claquette à deux mains sur la tête des Bucks.
« Si vous ne résistez pas, il vous avale » ajoute Larry Drew, le coach des Bucks.
Mais quel est le secret de Faried, devenu un tout autre joueur en février ? La réponse, c’est lui qui la donne… et elle est trouvée du côté de sa famille.
« Mon père, ma mère, ma famille… m’ont dit d’arrêter de me prendre la tête, et de simplement jouer mon jeu. Ils m’ont dit que j’étais payé pour jouer au basket, et qu’il fallait simplement que je joue ! Ils m’ont dit aussi d’arrêter de me préoccuper des autres, d’être timide et nerveux. »
Et ça marche !
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