Une victoire pour 11 défaites, c’était le bilan du Jazz sans Trey Burke, scotché à l’infirmerie avec un doigt cassé. Depuis que le 9e choix de la dernière draft est revenu, Utah a retrouvé le sourire, et depuis que Burke a intégré le cinq du Jazz, le bilan est même de 5 victoires pour 7 défaites.
L’ncien meneur de Michigan avoue que son indisponibilité fut précieuse pour la suite.
« Ce fut une période essentielle pour moi car j’ai regardé les matches aux côtés des coaches » a-t-il expliqué à USA Today. « Ça m’a permis de choisir les endroits que j’affectionne sur le terrain, de mieux sortir sur les écrans, de faire les choix les plus justes possibles, et de mettre les gars en place quand j’appelle un système. »
Pour son coach, cette période d’observation profite à tout le monde.
« Mentalement, on se projette sur le terrain, et pour nous, les entraîneurs, on peut lui demander ce qu’il aurait fait dans certaines situations » . Tant qu’il continuera à étudier les matches et à acquérir de l’expérience sur le terrain, ces petites choses porteront leurs fruits pour toute l’équipe. »
« A mon poste, il est essentiel pour moi de jouer juste »
Si le sérieux et l’éthique de Burke ont séduit ses coaches, et son mentor, John Stockton, les adversaires vantent sa maturité. Un exemple avec Brian Shaw, victime du Jazz vendredi soir.
« Il ôte beaucoup de pression aux autres » a remarqué le coach des Nuggets. « Il met tout en place, et rend les choses faciles pour eux. Il sent bien le jeu, et il comprend bien le jeu, et ça ne peut que faciliter le jeu de ses coéquipiers. »
Autre caractéristique de son jeu : ses mains sûres. Sur les dix derniers matches, Burke n’a perdu que 11 ballons, et a même terminé quatre matches sans la moindre balle perdue. Une série qui lui permet de posséder le 2ème meilleur ratio passes-balles perdues de la ligue avec 3.7 passes par belle perdue. Seul Chris Paul (4.4) fait mieux !
« A mon poste, il est essentiel pour moi de jouer juste, et de faire en sorte que les gars aient confiance en moi quand j’appelle un système. Je suis de plus en plus relâché et de plus en plus en confiant, et je ne force rien. »
Alors que Victor Oladipo et Michael Carter -Williams semblaient avoir pris les devants dans la course au meilleur rookie de l’année, Trey Burke n’a pas dit son dernier mot. Certes, ses stats actuelles ne sont pas ronflantes (13 pts, 5 pds, 3.5 rbds à 38% aux tirs) mais elles sont en progression, et c’est ce qu’il faut retenir.
HIGHLIGHTS FACE AUX SPURS
[videopub https://www.youtube.com/watch?v=9eAsChLc4ms]