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L’oeil avisé d’Oscar Robertson sur la NBA moderne

Oscar RobertsonC’est une légende de la NBA. L’un des meilleurs joueurs de tous les temps, le meilleur même pour Kareem Abdul Jabbar. Un joueur qui a réalisé des performances uniques dans l’histoire de la ligue.

Oscar Robertson a 75 ans ce 24 novembre, et Steve Aschburner du site de la NBA est allé recueillir les confidences du Monsieur triple double (181 en carrière). Comme toujours, Roberston ne fait pas dans la langue de bois, il exagère parfois, mais ses propos ont le mérite d’être pertinents sur la NBA d’aujourd’hui.

Pour « The Big O », le constat est simple : la NBA manque de joueurs d’impact à l’intérieur.

« Il n’y a plus de bons joueurs intérieurs. Les attaques ne tournent plus autour des pivots. Donc c’est un jeu différent. Si on ne marque pas extérieur, on ne peut plus gagner les matches. La ligne à 3-pts est une bonne chose mais je pense toujours qu’il faut jouer à l’intérieur. »

Manque de formation chez les intérieurs

Pourquoi les intérieurs de qualités sont moins nombreux que dans les années 60 et 90 ?

« Je pense qu’ils sont mal coachés. On ne prend pas assez de temps pour apprendre aux pivots comment se comporter. On n’apprend plus les mouvements classiques des pivots. Il n’y a plus d’action en backdoor, de jeu sur côté faible. Ce sont des choses importantes. Dwight Howard est un superbe athlète, mais il n’a pas de mouvements poste-bas. Tim Duncan peut le faire. Bill Russell, Wilt Chamberlain, Nate Thurmond… ces pivots-là n’existent plus. »

Les intérieurs sont moins bien dirigés, mais est-ce la faute des entraîneurs ? Le coaching en NBA est-il meilleur en 2013 que dans les premières années de la NBA ?

« Non. Il y a un seul système : le pick-and-roll. On espère alors qu’il va y avoir une prise à deux pour donner le ballon dans le coin, et mettre un shoot à 3-pts. Ça ressemble un peu à ça. Il n’y a pas plus de coaching, car les joueurs d’aujourd’hui sont des athlètes incroyables et ils ne pensent pas aux systèmes. Ils jouent naturellement, et c’est génial de pouvoir marquer sans avoir une large palette de fondamentaux. Si on marque, car sinon… »

Pas convaincu par Miami sans Wade ni James

La ligue appartient donc aux extérieurs. Ce qu’était Robertson. Et comme il a fait face à Jerry West, il sait l’importance des qualités de clutch player dont on parle énormément depuis les années Michael Jordan.

« Ce concept peut exister. Maintenant, ce qui se passe au début du match est aussi important que la fin. Jerry West était surnommé « Mr. Clutch » car il avait la balle en fin de match. Heureusement pour lui, il a marqué ces paniers-là. Si on ne met pas les shoots, on n’est pas considéré comme clutch. Certains joueurs n’ont pas le ballon dans les fins de match, car il ne le veulent pas. J’en ai pris certains, mais pas tous. Quand j’étais jeune, je ne me souciais pas beaucoup de ça. »

Quels sont les joueurs et les équipes de la NBA actuelle qu’il aime regarder jouer ?

« Il y en a beaucoup. J’aime Kyrie Irving, LeBron James. J’adore l’équipe de San Antonio, Indiana aussi. Ils se comportent en groupe pour réaliser des actions efficaces. Miami par exemple, je ne les trouve pas si bons, excepté le fait qu’ils possèdent Dwyane Wade et James. J’ai l’impression que les autres joueurs ne savent pas dribbler ou mettre un shoot. »

Personne ne peut stopper le sky-hook de Kareem

Jabbar ayant expliqué que Robertson était le meilleur devant Jordan ou James, l’arrière a été questionné sur la position de son ancien coéquipier dans l’histoire. Robertson ne tranche pas vraiment mais avoue que le meilleur marqueur de l’histoire possédait avec le sky-hook quelque chose en plus.

« Russell était immense, Chamberlain aussi, Jabbar aussi. Mais personne ne pouvait arrêter Jabbar poste-bas. Je ne crois pas que Bill ou Wilt auraient pu l’empêcher de shooter avec son sky-hook. »

Pour finir Roberston évoque son plus bel exploit : avoir tourné en triple double pendant toute une saison.

« On jouait tous de la même manière donc ça n’a pas grande importante pour moi. C’est comme ça que j’ai appris à jouer. Passer la balle, shooter quand je suis ouvert et prendre des rebonds quand je suis à l’intérieur. Mais les passes étaient différentes de maintenant. Quand je jouais, c’était une passe qui amène un panier, maintenant un joueur peut dribbler 8 ou 9 fois, et ça fait une passe. »

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