Gregg Popovich a lui aussi été un jeune coach, et il sait donc que la première saison est parfois compliquée.
Il prône donc la patience pour Brad Stevens, qui vient de finir son 13ème match sur le banc des Celtics. Surtout qu’il a souvent regardé les équipe de Stevens, lorsque ce dernier était coach en NCAA.
« Quand elles passaient à la télévision, je regardais les matches pour voir ce que je pouvais reprendre », explique-t-il au Boston Globe. « Pour voir comment il faisait, car il a fait du bon boulot. C’est un bon coach, et dans cette ligue, la patience est chère car il faut gagner soir après soir.»
A Boston plus qu’ailleurs. Mais les Celtics sont en reconstruction, et le meilleur joueur de l’équipe Rajon Rondo est toujours blessé. La situation n’est pas facile et en plus, Boston a choisi un ancien coach universitaire. Une décision saluée par Pop.
« C’est différent quand on est en reconstruction. La patience est alors très importante. Danny Ainge le sait et il comprend cela. Il faut qu’ils continuent de progresser. Trop souvent, les GM ne pensent pas à trouver un bon coach, mais d’abord à signer un nom. »
Pour sa première saison en 1996-1997, Popovich n’avait pas pu compter sur son meilleur joueur, David Robinson, blessé, et il avait seulement remporté 17 matches pour 47 défaites. Une saison qui ressemble beaucoup à celle de Boston.