Les Spurs ont toutes les raisons de sourire. Malgré une douloureuse défaite lors des Finals en juin dernier, leur effectif quasiment inchangé vient d’attaquer la saison avec neuf victoires en dix sorties, le meilleur bilan de la ligue à égalité avec les Pacers.
Sauf qu’à San Antonio, on a l’habitude de gagner. Et qu’un bon mois de novembre est rarement un motif d’enthousiasme.
« Personne ne saute de joie dans tous les sens », assure Boris Diaw au San Antonio Express-News. « Nous sommes à 9-1, mais la saison est longue. Il y a 82 matches. »
Comme souvent dans les grandes équipes, on ne se contente pas de simplement gagner. On cherche aussi les détails à améliorer.
« Parfois nous sommes moins présents en défense, ou on manque d’agressivité. Il y a des hauts et des bas dans les matches, mais au moins on finit fort et on conclut. Je pense que notre expérience nous aide pour ça. Il y a des points positifs, mais on doit faire attention à ne pas avoir trop de moments de flottement. »
Même soucis de concentration chez Tony Parker.
« On sait qu’on a beaucoup de marge de progression », explique le meneur. « Et notre calendrier va devenir plus dur. On va jouer de meilleures équipes. »
Les Celtics, Grizzlies, Cavaliers, Pelicans et Thunder sont à suivre pour San Antonio dans les dix prochains jours. Si certains de ces matches semblent plus faciles, on se doute que Gregg Popovich n’autorisera pas le moindre relâchement.