Indiana – Milwaukee : le roi Hibbert

La logique a été respectée dans ce duel des extrêmes de la division Central. Les Pacers ont imprimé leur rythme dès la première mi-temps, pour conclure avec une large victoire 104-77, la 9e d’affilée en ce début de saison. Auteur de sa meilleure soirée offensive de l’exercice 2013/2014, Roy Hibbert a fait du Roy Hibbert, avec 24 points, 10 rebonds, mais aussi 8 contres dont les premiers ont donné le ton en début de partie. Fantomatique la saison dernière à la même époque, le big man d’Indiana peut mesurer le chemin parcouru aujourd’hui, alors que son équipe trône sur le toit de la ligue.

« Je m’étais particulièrement préparé pour ce match car en face il y avait Zaza Pachulia, un joueur intelligent qui m’a souvent fait déjouer par le passé lorsqu’il jouait à Atlanta. Je pense avoir eu la bonne approche mentale pour ce match ».

Tels ont été les mots de Roy Hibbert après la rencontre où, à l’image de son équipe, il aura été performant des deux côtés du parquet. En scorant 24 points, à 8/10 au tir, contribuant à l’euphorie offensive de son équipe qui a dépassé la barre des 100 points pour la première fois cette saison. Mais aussi en distribuant les blocks, dont Mayo, Middleton ou Raduljica ont dû cauchemarder toute la nuit. Zaza, la terreur du grand Roy n’aura pas pris le dessus cette fois (11 prises mais 2/14 au tir), dans une partie où seul Mayo et Neal auront brillé par intermittence.

Stephenson et Hibbert à la baguette

La défense, marque de fabrique de la formation de Frank Vogel, a encore porté ses fruits cette nuit face au jeu souvent unidimensionnel de Milwaukee. Et en attaque, si West ou George rapidement mouillés avec deux fautes, devaient passer leur tour, Roy et Stephenson prenaient la relève au pied levé. Stephenson n’oubliait pas de faire le spectacle en allant dunker après un coast-to-coast, ou en lévitant dans les airs pour mieux faire lever le Bankers Life Fieldhouse.

George sort le « Gilbert face »

Relégués à -15 à la pause (52-37), les coéquipiers d’OJ Mayo ont survécu après la pause en débutant par un 9-0, avant de vite rentrer dans le rang. Discret jusque-là, Paul George se chargeait de la suite des événements, en alignant les paniers, et ignorant les provocations de ses adversaires, ce qui en disait beaucoup sur leur impuissance. Sur son petit nuage, George faisait même une Gilbert Arenas, se permettant le luxe de quitter des yeux la trajectoire de son tir, signe d’une confiance à toute épreuve. Réduit à 5 points à la mi-temps, le phénomène des derniers play-offs à l’Est terminait avec 22 unités, et laissait le soin aux benchers Orlando Johnson ou CJ Watson de finir le boulot. A peine rentré sur le terrain, c’est le shooteur fou Chris Copeland qui, d’un tir à 3 points en première intention, fera passer Indiana au delà de la barre des 100 points.

Tout roule pour l’unique équipe invaincue de la ligue qui ira rendre visite à des Bulls encore convalescents dès ce soir, pour un back-to-back qui s’annonce chaud bouillant, et pour continuer d’écrire l’histoire. Les Bucks signent quant à eux un 4e revers de suite et enchaînent avec du lourd ce soir avec la réception d’OKC.

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