Quatre matches, quatre défaites… Il faut remonter à 1969 pour voir des Celtics prendre un aussi mauvais départ, et ce sont les Grizzlies qui les mettent dans cette position inconfortable en s’imposant 95-88. C’est surtout la faute à Jerryd Bayless, « on fire » dans le money time avec 15 pts à 6/7 aux tirs alors que Boston menait de 6 points à neuf minutes de la fin.
« C’est tout Jerryd, un gars capable de beaucoup scorer en peu de temps » rappelle Tony Allen. « Il a été énorme ce soir pour nous. »
Dans une rencontre entre deux des équipes qui perdent le plus de ballons (40 cette nuit !), ce sont donc les Celtics qui avaient pris le meilleur départ, menant 50-46 à la pause grâce essentiellement à Jeff Green et Jared Sullinger, très précieux par leur mobilité et leur polyvalence face à des Grizzlies plus statique.
Mais au retour des vestiaires, Marc Gasol (10 pts dans le 3e quart-temps) se fâche, et un 12-4 permet aux Grizzlies de prendre les commandes du match, et de mener de neuf points (66-57).
Sauf que derrière, Boston colle un 15-0, avec même un 3-points de Sullinger, et voilà donc les Celtics qui attaquent le money time en tête (72-66).
Mais c’est donc le moment choisi par Bayless pour faire oublier sa piteuse première mi-temps. Entré à la place de Mike Conley, il prend feu.
« Je n’ai pas pensé à mes stats, mais je cherchais un moyen de nous faire gagner. N’importe qui peut prendre feu comme ça, et j’ai eu la chance que ce soit moi » commentera Bayless.
Tony Allen et Marc Gasol donnent le ton en défense, et Boston ne parvient plus à marquer un panier. Comme Bayless est en feu de l’autre côté, forcément, les Grizzlies prennent les commandes à 4min30 de la fin sur un 3-points de Bayless (87-86). Les Celtics s’accrochent, mais Green et Sullinger ne mettent plus un tir alors que les Grizzlies mettent leurs lancers. Score final : 95-88, et Boston n’est pas au mieux…
« Notre objectif est d’arrêter de perdre des balles. Si on corrige ça, on se donnera davantage de chance de gagner » analyse Brad Stevens. « Pour le reste, je pense qu’il ne faut pas se focaliser sur notre bilan, mais sur notre jeu. Il faut regarder vers l’avant, et ne pas se laisser perturber par nos défaites. »
Plus facile à dire qu’à faire…
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