Le staff des Nuggets rejoint le mouvement ‘Analytics’

Bien qu’ils aient recruté un nouveau coach en la personne de Brian Shaw, les Nuggets n’ont pas attendu cet été pour se mettre à la dernière mode en NBA : l’analyse poussée de statistiques en tous genres.

Le GM Tim Connelly a effectivement pris l’initiative d’embaucher un analyste de statistiques à temps complet et son nom est Tommy Balcetis. Comme la fin de son patronyme le laisse entendre, Tommy est d’origine lituanienne, comme l’assistant du GM Arturas Karnishovas (un ancien joueur de Cholet pour les plus anciens) débarqué de Houston, et comme Jeremy Lin, il a joué à Harvard.

Malheureusement pour lui, un problème cardiaque l’a empêché de poursuivre sa carrière mais Balcetis n’en est pas moins resté connecté au monde du basket en travaillant comme consultant d’abord puis pour la filière internationale de la NBA ensuite. Connaisseur du basket, le plus important selon lui est de faire la part des choses entre les chiffres et le terrain.

« Si tu veux réussir dans l’analyse statistique, tu dois aussi comprendre le jeu, parce que les nombres ne te disent pas tout. Tu peux regarder les chiffres mais le contexte est plus important. En fin de compte, ce sont les grands joueurs qui font gagner les titres, donc il faut vraiment relativiser tous ces nombres. Auparavant, le scouting était plutôt basé sur l’instinct mais maintenant avec l’analyse des statistiques, on entre dans un autre processus de prise de décision. L’analyse statistique ne sera jamais le seul et unique facteur de décision mais il fait partie d’un ensemble qui va mener à la décision » explique-t-il au Denver Post.

Joueur de la vieille école à son époque, Brian Shaw ne veut cependant pas rester ancré dans ses vieux systèmes de pensée et voit au contraire d’un très bon œil ce souci statistique de la part de son staff qui compte également Rafal Juc, un scout international également réputé pour son usage raisonné des stats avancées.

« Si l’analyse statistique fait partie du basket, alors je vote pour parce que ça fait partie du jeu. Tout le monde sait bien que je ne suis pas le plus technique des coachs mais je comprends que c’est l’évolution du jeu. Et je ne veux pas rester au bord de la route. »