Roy Hibbert : plus large, plus lourd, plus fort

Ne vous fiez pas à ses 11 points et 9 rebonds à 4/14 aux tirs lors du premier match de présaison des Pacers (une défaite face aux Bulls de D-Rose), Roy Hibbert est bien paré pour une grosse saison.

Pourquoi ? Parce que le produit de Georgetown a encore bossé comme un acharné sur son physique cet été pour non seulement gagner en mobilité… mais aussi en muscle.

« Franchement, je bouge mieux maintenant que je fais 130 kg que l’an passé où j’en faisais 125 » raconte le pivot des Pacers à USA Today.

Paul George acquiesce sur son siège à côté dans le vestiaire. Roy Hibbert n’a pas chômé cet été, il a participé au camp non officiel de Tim Duncan à San Antonio où se retrouvent des intérieurs de la ligue et des anciens de la maison Spurs tels que le Français Ian Mahinmi qui confirme que son coéquipier Hibbert a bien changé.

« Ça devient très dur pour moi de défendre sur lui. Il a beaucoup travaillé en musculation et on peut en voir les résultats sur le terrain. Il joue fort, il est plus bas sur ses appuis. C’est un monstre physique maintenant » raconte le Français.

L’obstacle ultime pour le Heat à l’Est ?

Et si l’on s’attarde un peu sur le cas Hibbert, on voit bien que sa progression est quasiment constante durant sa carrière NBA. Rien que sur les derniers playoffs, Hibbert a augmenté son niveau sur chaque série, jusqu’à pousser le Heat dans ses derniers retranchements. De 15 points – 9 rebonds contre Atlanta au premier tour à 22 points et 10 rebonds de moyenne face au Heat en finale de conférence, Hibbert a su monter en température avec l’adversité.

Indéniablement marqué par cet échec à une petite marche des finales NBA, Hibbert est allé prendre conseil auprès de Tim Duncan, lui aussi un grand vaincu de la saison passée. Et l’ancien Hoya se sent clairement mieux préparé pour attaquer cette nouvelle campagne.

« Je me sens plus fort quand j’enfonce mes adversaires. Je dois simplement me concentrer pour finir mon geste au tir. Il y a eu une poignée de petits lay ups que j’ai ratés et que j’aimerai bien pouvoir rejouer [face aux Bulls]. Mais bon, je me sens bien et tant que je bouge bien sur le parquet, je suis content. »

Prochain adversaire : Dwight Howard, et ce sera à Manille, pour un remake version basket du célèbre « Thrilla in Manila ».