Avec ses 15 points, 6 rebonds et 4 passes, Boris Diaw a parfaitement bouclé son superbe championnat d’Europe. Toujours calme et posé, le capitaine laissait quand même percer l’émotion après ce premier titre de l’histoire du basket masculin. Une médaille d’or qui marque l’avènement de sa génération.
« Ça y est, on l’a », souffle-t-il. « C’est l’aboutissement du travail, année après année. Quand j’ai commencé à jouer en équipe de France, il y a 12 ou 13 ans, le but, c’était juste d’être présent sur toutes les compétitions internationales et de jouer un rôle. Avant, l’équipe de France n’avait pas cette culture de la gagne ».
Année après année, défaite après défaite, élimination après élimination, les Bleus se sont construits.
« On a tous progressé. Le groupe France a progressé. Ce n’est pas tel joueur ou tel joueur qui fait l’équipe. Le groupe France progresse depuis des années et c’est ce qu’il faut que les gens reconnaissent aujourd’hui ».
Ainsi que l’investissement de Tony Parker, Florent Pietrus ou Mickaël Gelabale qui venaient, comme lui, tous les étés afin de s’améliorer ensemble. Pour enfin atteindre cet objectif en or.
« C’est une immense joie. Mais pas la joie d’avoir juste sacrifié deux mois cet été pour remporter une médaille d’or. C’est un sacrifice de tous les étés pour pouvoir progresser avec l’équipe de France ».
Même s’il avoue ne pas encore réaliser, Boris Diaw est heureux de marquer l’histoire.
« Je suis content de marquer l’histoire, de participer à l’élévation de la France dans le basket européen et de mettre la France sur Wikipédia dans les lignes champion d’Europe. »
Props recueillis à Ljubljana