LeBron James est-il prêt à devenir l’ambassadeur de la NBA ?

Bien sûr, ça n’est pas parce qu’on est fan de LeBron James qu’on va tous aller dès demain s’acheter une Ferrari pour avoir la même voiture que lui. En ce qui me concerne, et je ne pense pas être le seul, même si je coûte très cher à Basket USA, le simple fait de vouloir l’imiter ne permettrait pas de me la payer. Ah oui, j’ai oublié de vous préciser qu’il s’agit de la Ferrari la plus chère du monde. En même temps quand on à les moyens me direz vous… et puis qu’est ce que ça peut bien faire, ça n’est qu’une voiture. Peut être est-ce pour se consoler du fait que James n’est jamais eu celle offerte par la NBA lorsqu’on remporte le titre de MVP des finales ? Non, bien sûr que non, mais normalement, là, vous êtes en train de vous dire que cela signifie donc que Michael Jordan en possède 6, et bien oui !!! (5 en réalité, il avait offert celle de 1996 à Scottie Pippen). Cependant, à défaut de celle offerte au meilleur joueur de la finale, celle de James possède son propre logo « LBJ » sur les jantes, les fauteuils, et LeBron à aussi remplacé, en toute simplicité, le logo Ferrari par le sien.

En soi, cela n’a aucune importance, mais ajouté au reste cela commence à faire beaucoup.

Quel reste ? Par exemple, lorsqu’on lui pose la question de savoir quel défenseur lui pose le plus de problème et qu’il répond : « je suis le seul gars à pouvoir me stopper ». Ou encore, son apparition en publique il y a peu, vêtu d’un T-shirt avec un logo très proche de celui du groupe Run DMC, sauf que, à défaut du nom du groupe, ce sont les initiales « LBJ MVP » que l’on pouvait lire. Un T-shirt qui cartonnerait sûrement s’il était vendu en magasin, mais qui a un tout autre effet lorsque il a été fait par, et pour la personne concernée.
Inutile également de revenir sur l’affaire de la vidéo confisquée après qu’il se soit fait, plus ou moins, dunker dessus lors de son camp d’été. Même si je ne m’étais pas penché plus que cela sur cette « affaire » jusqu’à maintenant, je commence à me dire que si l’on apprenait que c’est effectivement LeBron qui a fait confisquer les vidéos, je ne serais pas choqué.

En revanche, la déception était plus forte lors du dernier match de la demie finale de conférence face à Orlando, après que James ait quitté le terrain sans serrer les mains des joueurs du Magic et sans se présenter à la conférence de presse d’après match. « Ça n’a pas de sens de serrer la main de quelqu’un qui vous a battu », voilà ce que LeBron à déclaré quelques jours après la défaite des Cavs. Mais quelques jours après, c’est quelques jours de trop. Quand est il de tous ses fans qui attendaient avec impatience sa réaction, ceux qui n’étaient pas dans la salle, ni même devant leur télé. Est-ce que tout ceux qui sont venu serrer la main de James, après qu’il les ait humilié lorsqu’il était au lycée de St. Vincent–St. Mary ou sous l’uniforme des Cavs, n’avaient pas de sens à ses yeux ? Demandez à Jerry West si ça n’a pas de sens de serrer la main de votre adversaire. West a dû attendre douze ans pour remporter son premier titre après avoir échoué quatre fois en finale, pourtant, jamais la frustration ne l’a emporté sur son fair play. Lors de son tant attendu sacre, Mr Clutch avait même déclaré avoir joué de manière épouvantable tout au long de la finale et que c’était grâce à l’équipe que les Lakers l’avaient emporté, pas à lui.
Pourquoi, je vous parle de Jerry West ? Tout simplement parce qu’en terme d’ambassadeur, il est difficile de faire mieux. C’est sa silhouette qui est représenté sur le logo de la NBA, et c’est aussi lui qui avait déclaré que même si LeBron était encore loin du niveau de Michael Jordan, il pouvait devenir le meilleur joueur de tous les temps s’il continuait à s’améliorer aussi rapidement. Un tel compliment sortant de la bouche d’une légende du basket, excusez du peu.