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Vincent Collet : « On est sur courant alternatif, très clairement »

Qualifiés pour la deuxième phase de poules de l’Euro avec deux victoires d’avance, les Bleus ont profité de la faillite allemande pour rattraper leur bévue initiale et se mettre dans les meilleures conditions possibles. En l’emportant contre la Lituanie, demain, la France serait déjà qualifiée pour les quarts de finale.

De quoi envisager la suite avec sérénité, même si les trous d’air de cette équipe, notamment lors des premiers quart-temps face à la Belgique ou l’Allemagne, inquiètent forcément avant des duels plus compliqués.

Une équipe trop « insouciante » face aux adversaires jugés faibles ?

« On est sur courant alternatif, très clairement », assume Vincent Collet. « Est-ce que cette tendance à avoir des périodes faibles et fortes était dûe à l’adversité ou est-ce que c’est une vraie faiblesse de notre équipe ? On aura des éléments de réponse dès demain et dans les trois matches de cette semaine. Je pense que notre niveau de concentration et d’exigence va s’élever avec les phases de la compétition ».

Comme Boris Diaw hier, le sélectionneur est bien conscient de « l’insouciance » de son équipe qui, pour l’instant, réagit plus qu’elle n’agit. Néanmoins, comme son capitaine, il pense que ses joueurs seront motivés d’entrée de jeu contre les grosses équipes.

« Je ne crois pas que cette tendance sera la clef de notre performance. Ce n’est pas forcément parce qu’on ne l’a pas fait contre la Belgique hier qu’on ne pourra pas le faire conte la Lituanie et la Serbie. Peut-être que ce sera simplement un problème de capacité ».

Alors, qu’est-ce qui explique ces problèmes de mise en route, oubliés lors de l’Euro précédent ?

« En 2011, peut-être parce que le premier tour était particulièrement difficile, ça nous avait mis dedans tout de suite. Et puis il y avait peut-être quelques autres éléments. J’en ai un en tête mais je n’en parlerai pas ».

Finalement, il y revient un peu plus tard.

« Qu’est-ce qui nous manquait le plus au début du match, hier ? C’est l’agressivité. L’an passé, on avait Ronny [Turiaf] en pivot titulaire qui est un guerrier naturel. En 2011, Joakim Noah, c’est le type de joueurs qui du premier match de la poule à la finale, il va défoncer un mur avec la tête s’il le faut ».

Mais désormais pleinement motivée contre des sélections plus dangereuses ?

Le plus dur est-il derrière pour le coach des Bleus ? En tout cas, Vincent Collet veut désormais passer à la prochaine phase qui commence demain (21h) contre la Lituanie. Ensuite, ce sera contre la Lettonie et la Serbie, vendredi et dimanche. Des équipes plus calibrées qui devraient forcément motiver les tricolores.

« La Lituanie, c’est une équipe qui fait peur. Et même si on les a battus lors des deux dernières compétitions, on sait très bien qu’on n’a aucune marge ».

Tranquille à la mi-temps face à la Belgique, le sélectionneur n’a pas crié. Il savait que ses joueurs étaient bien conscients des problèmes et a simplement rappelé les consignes de jeu. C’est Florent Pietrus qui a haussé le ton dans les vestiaires pour remettre de l’ordre dans la maison bleue.

« Le problème de l’équipe de France, c’est d’attendre d’être dans la merde pour réagir. Ce n’est pas mon tempérament. C’est pour ça que j’ai essayé de réveiller l’équipe pour faire comprendre qu’on ne peut pas se permettre, en tant qu’équipe de France, de démarrer les matches comme on l’a fait hier ».

Car ça ne marchera pas toujours.

« On a eu de la chance de pouvoir revenir mais il faut se mettre en tête qu’il y aura des jours où on fera l’effort de revenir mais où ça ne passera pas. Maintenant, on commence le deuxième tour avec les matches importants qui vont arriver très vite. Il faut donc appuyer sur ce point pour commencer les matches avec beaucoup de rythme et ne pas se laisser déborder ».

Seul Tony Parker ne voit pas le problème

En fait, il n’y a que Tony Parker pour ne pas s’inquiéter des mauvais débuts de match de l’équipe.

« Ce n’est pas un problème. À la fin, un match, c’est 40 minutes. On a gagné et c’est tout ce que je retiens ».

Pour lui, l’explication vient surtout du surplus de motivation adverse.

« On est l’équipe de France et les autres équipes veulent faire un gros match contre nous. Il faut qu’on s’y prépare. Quand je joue un meneur, je sais qu’il joue contre Tony Parker et qu’il va mieux jouer que d’habitude. Jeter, je ne l’ai jamais vu tirer à trois points, à 10 mètres, comme ça. C’est comme pour l’équipe d’Espagne. Toutes les équipes veulent faire leur meilleur match contre l’Espagne. C’est pareil contre nous ».

Une poule sous-estimée ? Une « insouciance » chronique et inconsciente ? Un défaut d’agressivité dans le cinq majeur ? Autant de paramètres qui peuvent expliquer les passages à vide de l’équipe de France durant cette première phase. Mais si tous, ou presque, reconnaissent le problème, Vincent Collet et ses joueurs assurent néanmoins que la hausse des enjeux devrait permettre de régler tout ça pour la suite.

Propos recueillis à Ljubljana

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