Après avoir passé tout l’été à scruter la moindre petite offre, certains free agents n’ont toujours pas paraphé de contrat pour la prochaine saison. A un mois de la reprise, quelques noms sont pourtant toujours susceptibles d’intéresser certaines franchises, désireuses de renforcer leur banc ou d’enrichir leur effectif pour le training camp. Basket USA fait le point sur les 15 demandeurs d’emploi au meilleur CV disponibles sur le marché.
1. Richard Hamilton (35 ans – Bulls, 9,8 points, 2,4 passes)
Difficile de croire qu’un joueur de son rang, avec une telle expérience, est toujours sans club début septembre. Indéniablement sur le déclin (il valait encore 18,1 points de moyenne en 2009-2010), « Rip » n’avait plus sa place dans la rotation de Tom Thibodeau. Ce dernier s’en est débarrassé il y a deux mois, blasé par l’enchaînement des pépins physiques (dos, pied) du joueur. Au contrat minimum, ne pourrait-il toutefois pas apporter de précieuses minutes à Miami ou OKC, par exemple ?
2. Stephen Jackson (35 ans – Spurs, 6,2 points, 2,8 rebonds)
Coupé par les Spurs en cours de saison dernière, « Captain Jax » ne semble plus être la bienvenue dans la grande majorité des franchises NBA. Ces dernières années, les Bobcats et les Bucks s’en étaient eux aussi rapidement débarrassés. Vieillissant, Jackson reste un bon élément en sortie de banc mais un cadre de qualité lui sera nécessaire pour qu’il termine sa carrière sans provoquer de nouveaux débordements.
3. Leandro Barbosa (30 ans – Celtics, 5,2 points, 1,4 passe)
Basketteur le plus rapide de la planète à Phoenix, le Brésilien n’a depuis plus endossé de rôle aussi valorisant qu’en Arizona, où il avait été couronné 6e homme de l’année. Après trois expériences infructueuses (Toronto, Indiana, Boston), Barbosa s’est fait les croisés et n’a pas joué le moindre match à Washington. Quittera-t-il la grande ligue sur une meilleure note ?
4. Sebastian Telfair (28 ans – Raptors, 5,6 points, 2,6 passes)
Sous le maillot des Suns, le cousin de Stephon Marbury avait semblé s’assagir en apportant, malgré un temps de jeu limité, un soutien intéressant à Steve Nash. Mais ça, c’était il y a plus d’un an. Depuis, Telfair s’est envolé à Toronto où, en 13 matches, il n’a même pas shooté à 30%. Bon défenseur, énergique mais inconstant, le meneur peut encore jouer 4 ou 5 saisons correctes en NBA.
5. James Johnson (26 ans – Kings, 5,1 points, 2,7 rebonds)
Son shoot au buzzer face aux Knicks, il y a huit mois, n’aura pas permis à sa carrière de décoller, ni même de se stabiliser. Passé par Chicago et Toronto, où il avait été particulièrement en vue, le grand ailier (2m06) n’a pas eu la même chance à Sacramento. Profil particulier, piètre shooteur (2/21 à trois points l’an passé) mais bon défenseur, c’est un joueur de complément susceptible d’intéresser de nombreuses équipes. Comme San Antonio.
6. Rodrigue Beaubois (25 ans – Mavericks, 4,0 points, 1,9 passe)
A seulement 25 ans, le Guadeloupéen a déjà vécu le meilleur (40 points face aux Warriors en mars 2010), mais surtout le pire en NBA. Très apprécié à Dallas, « Roddy » a joué de malchance en multipliant les blessures (pied, main). Lassés, les Mavs lui ont logiquement demandé d’aller voir ailleurs au début de l’été. Si Nowitzki s’était dit « peiné », qui osera prendre le risque de recruter cet arrière si vif mais si fragile ? En forme, un remplaçant de luxe.
7. Corey Maggette (33 ans – Pistons, 5,3 points, 1,4 rebond)
Cet été, Maggette a annoncé qu’il souhaitait devenir dirigeant dans un futur proche. Avant cela, il aimerait d’abord faire une dernière année sur les parquets, en guise de jubilé. Lui aimerait retourner aux Pistons, mais l’attirance ne semble pas réciproque : son ultime saison en NBA, si ultime saison il y a, se fera donc autre part, et au salaire minimum. Encore un attaquant qui tombera rapidement dans l’oubli, malgré trois années à plus de 20 points de moyenne lors de sa période Clippers.
8. Marquis Daniels (32 ans – Bucks, 5,5 points, 2,5 rebonds)
Sa carrière n’a certes jamais décollé, mais Daniels n’a jamais déçu, partout où il a joué. L’an passé à Milwaukee, il a même intégré le cinq de départ à 33 reprises, notamment pour ses qualités défensives. Insuffisant toutefois pour garder ses bagages dans le Wisconsin. Remplira un roster à la recherche d’un stoppeur en sortie de banc.
9. DeShawn Stevenson (32 ans – Hawks, 5,1 points, 2,2 rebonds)
A Dallas en 2011, DeShawn Stevenson était l’arrière titulaire des champions NBA. Un rôle a priori majeur que le défenseur a continué à tenir à New Jersey en 2011-12, puis du côté d’Atlanta la saison passée, sans jamais réussir à rester plus de 82 matches. En cause : son caractère et sa maladresse.
10. A.J Price (26 ans – Wizards, 7,7 points, 3,6 passes)
Profitant de la blessure de John Wall pour s’offrir 22 titularisations à Washington fin 2012, A.J Price n’a pas totalement convaincu les dirigeants de la capitale. Encore timoré, pas assez gestionnaire, le meneur a toutefois prouvé qu’il avait une belle carte à jouer en NBA si on ne lui donnait pas trop de responsabilités. Un bon remplaçant pour une équipe qui dispose déjà d’un très bon meneur.
11. Mickaël Pietrus (31 ans – Raptors, 5,3 points, 1,9 rebond)
Franchement décevant chez les Raptors, toujours gêné par ses problèmes au genou, Pietrus ne continuera pas l’aventure au Canada. Dans les esprits, il reste l’excellent remplaçant du Magic en 2009, ou des Celtics en 2012, mais sa cote a nettement baissé depuis. Aura-t-il seulement l’occasion de se refaire une réputation outre-Atlantique ?
12. Dahntay Jones (33 ans – Hawks, 3,4 points, 1,3 rebond)
La seule fois où l’on a véritablement parlé de Dahntay Jones la saison passée, c’est lorsqu’il a glissé son pied sous l’appui de Kobe Bryant, abîmant la cheville du « Mamba ». Ex-bon shooteur à 3-points (à Denver et Indiana, notamment), son pourcentage derrière l’arc s’est littéralement effondré l’an passé (22%). Un joueur de l’ombre, sur le déclin mais toujours utile.
13. Tyrus Thomas (27 ans – Bobcats, 4,8 points, 2,3 rebonds)
Triste destin que celui du 4e choix de la Draft 2006. Constante déception, Thomas a désormais prouvé qu’il ne vaudra jamais plus que 9 points et 6 rebonds de moyenne, au grand maximum. A Charlotte, entre deux blessures, il a même frisé le ridicule avant d’être l’heureuse victime de l’amnesty clause des Bobcats en juin. Qui osera lui offrir une seconde chance ?
14. Daniel Gibson (27 ans – Cavaliers, 5,4 points, 1,8 passe)
Dans un mois, « Boobie » Gibson connaîtra le deuxième club de sa carrière professionnelle. Le shooteur, qui a passé ses sept premières saisons à Cleveland, y a vu son rôle s’effriter progressivement, au même rythme que ses pourcentages (de 46% en 2009-2010 à 34% en 2012-2013). Après deux saisons franchement catastrophiques, il lui faudra retrouver la mire pour ne pas se faire définitivement oublier.
15. Lamar Odom (33 ans – Clippers, 4,0 points, 5,9 rebonds)
En proie à de graves problèmes personnels, Lamar Odom est en train de remettre en cause la suite de sa carrière NBA. Depuis son départ des Lakers en 2011, l’ailier n’est plus que l’ombre de lui-même. Sur un plan purement sportif, on peut légitimement se demander dans quel intérêt une franchise NBA pourrait lui tendre la main. Malheureusement, la réponse semble assez évidente…
Mais aussi : Michael Redd (n’a pas joué en 2012-13), Mike James, Cole Aldrich, Keyon Dooling, Louis Amundson, Luke Walton, Sam Young, Fab Melo, Josh Childress.