Présenté au Hall of Fame dans 10 jours, Gary Payton a bien failli passer à côté de sa très belle carrière dès sa première année chez les professionnels.
En effet, au terme de sa saison rookie moyenne en 1990-1991 (7.2 points et 6.4 passes de moyenne), le meneur des Sonics s’est mis à douter de ses capacités. Il n’était pas sûr d’être heureux en NBA, ni de pouvoir durer dans cette ligue.
« Je pensais à tout ça : pourquoi suis-je là ? Je ne sais pas encore ce que je veux, je ne suis pas heureux, je ne veux rien faire… », raconte-t-il à nba.com. « Je suis allé voir mon agent, puis mon père, pour dire que je ne savais pas si j’étais assez bon pour jouer dans cette ligue. Ils m’ont dit de résister, de m’accrocher, de tout donner. »
Mais ce qui va tout changer, c’est le licenciement de K.C Jones après 36 matches en 1991-1992, et l’arrivée de George Karl au poste de head coach.
« S’ils n’avaient pas changé d’entraîneur, cela aurait été la fin de ma carrière ou alors un transfert aurait été fait. »
Quelques années plus tard, il deviendra meilleur défenseur de la ligue (1995-1996), puis deux fois champion olympique en 1996 et 2000, pour terminer en 2006 avec une bague de champion NBA avec Miami, et bientôt une place au prestigieux Hall Of Fame.