L’incroyable tir au buzzer de Tony Parker lors du premier match des finales est l’arbre qui cache la forêt. Car le meneur des Spurs a jusque- là été bien contenu par le Heat. Avec 17 points de moyenne à 44% d’adresse sur les deux premiers matches, et seulement 11 passes au total et 5 ballons perdus, il est largement en dessous du rythme qu’il a tenu jusque là en playoffs.
« Je pense qu’on a fait du bon boulot. Ça va être une clé au cours de tous ces matches », constate Mario Chalmers au micro de CBS Sports. « On connait leur jeu. Ils veulent aller dans la peinture. Quand ils y vont, ça ouvre tout le terrain. »
Le premier objectif des joueurs de Miami est de ralentir TP sur le pick-and-roll.
« C’est une chose sur laquelle on s’est concentrés », confirme Udonis Haslem. « Il est difficile à gérer sur ces écrans. Ensuite il rentre dans la peinture et termine avec des tirs incroyables. Quand on y pense, c’est assez remarquable d’être le meilleur marqueur de la ligue dans la peinture en étant un meneur. »
« La tête du serpent »
Haslem insiste aussi sur le fait que contenir Parker est avant tout un effort collectif. Pour Chalmers, le Français a aussi d’autres qualités qui le rendent difficile à défendre.
« Il faut essayer de le coller. C’est un super joueur, mais contrairement à Chris Paul, Russell Westbrook et Rajon Rondo, il ne s’accapare pas le ballon. Il peut jouer et bouger sans le ballon. »
Avec ou sans ballon, Parker devrait continuer à être le principal sujet d’occupation de la défense floridienne.
« Il est la tête du serpent, aucun doute là-dessus », assure Chalmers.
Et si Miami continue d’étouffer la tête du serpent Spurs, les choses devraient bien se présenter pour Chalmers, Haslem et leurs coéquipiers.