Draft 2013 : la fiche de Michael Carter-Williams (Syracuse)

Début de nos portraits des joueurs se présentant à la draft avec celui de Michael Carter-Williams, le meneur titulaire de Syracuse cette saison. Auteur de 11,9 points, 4,9 rebonds et 7,3 passes décisives en 35 minutes de jeu, ce joueur de 21 ans a le potentiel pour être dans le Top 15 de cette draft.

Résumé de la saison

Une nouvelle fois, Syracuse a fait partie des favoris pour le titre NCAA cette saison. Éliminés lors du Final Four par Michigan (61-56), les Orangemen n’auront pas réussi à donner un autre titre à Jim Boeheim, le coach le plus victorieux de l’histoire avec la même université. Passé au travers face aux Wolverines en demi-finale (2 points et 5 passes décisives en 35 minutes), Carter-Williams avait su auparavant prendre le jeu à son compte face à Indiana lors du Sweet 16 avec 24 points et 5 passes décisives en 38 minutes de jeu.

Qualités

Sosie de Shaun Livingston dans le jeu grâce à sa taille et ses qualités de créateur, il fait assurément partie des meilleurs meneurs de cette draft. Avec 7,3 pds en moyenne, il faisait partie des meilleurs passeurs du championnat. Vif et rapide balle en main, il n’hésite pas à tenter sa chance en pénétration lorsque son défenseur fait l’impasse sur lui. Bon rebondeur pour un meneur (4,9 prises par match), il ne rechigne pas à la tâche en défense.

Défauts

Carter-Williams possède une belle marge de progression en attaque. Maladroit aux shoots (39,3 % de réussite à 2 points et 29,3 à 3 points), il n’est pas très rassurant non plus sur la ligne de lancer franc (69,4 % de réussite). Si son jeu de passe est excellent, il perd tout de même beaucoup de balles (3,4 en moyenne) par match. Il manque encore de leadership sur le terrain ce qui est essentiel pour un meneur en NBA.

L’oeil de Basket USA

Si Trey Burke, le meneur de Michigan devrait être logiquement choisi avant lui, Carter-Williams a le potentiel pour être lottery pick. Auteur d’une bonne saison sous les ordres de Jim Boeheim à Syracuse, il va devoir se mettre en avant lors des workouts pré-draft. Pas évident pour lui qui excelle surtout sur jeu placé au sein d’un collectif. Un peu comme Kendall Marshall la saison passé… Si Jonny Flynn, le dernier meneur sorti de Syracuse n’a jamais su répondre aux attentes placées en lui, Carter-Williams devra prouver que la hype autour de lui n’est pas simplement dû au collectif des Orangemen.

Ranking

Deuxième meilleur meneur de cette draft, Carter-Williams ne devrait pas avoir trop de difficultés à se faire drafter dans une équipe disposant d’un choix de lottery pick (1 à 14). Dans une draft à majorité composée d’intérieurs, il pourrait tirer son épingle du jeu dans des équipes en manque de meneur comme Dallas ou Milwaukee en cas de départ de Brandon Jennings, free agent. On le verrait aussi à Utah où les trois meneurs sont en fin de contrat. Lui aimerait bien jouer à Boston, comme doublure de Rajon Rondo.