Indiana a fait respecter la hiérarchie. Ou plutôt sa hiérarchie. Les Pacers sont toujours invincibles à domicile, et les Knicks n’ont pas réussi à faire tomber cette équipe portée par un géant : Roy Hibbert. Le pivot des Pacers a réalisé un match énorme, surtout en défense, mais il n’a pas été seul car Lance Stephenson a carrément réalisé le match de sa vie.
New York a bien cru pouvoir s’en sortir avec un petit festival à 3-pts mais il en faut plus pour battre cette solide équipe des Pacers (106-99) qui ont pu compter sur le retour de George Hill. De bonne augure avant d’affronter l’ogre Miami pour une place en finale. Quant aux Knicks, ils auront désormais tout l’été pour réfléchir à ce nouvel échec, et prendre les décisions qui s’imposent pour la suite.
Jouer avant tout
Les deux équipes, malgré l’enjeu et l’orientation de la série, avaient décidé de jouer, sans se brider. Le premier quart temps est donc très offensif, et les Pacers imposent une dose d’agressivité ajoutée à une réelle envie de courir. Après un démarrage poussif, Carmelo Anthony trouve le distance (29-27).
Seulement, le jeu appelle la faute. Le début de second quart temps est plus décousu, moins fluide. Mais avec la malice de Hill sur un entre-deux avec Amare Stoudemire en plus de l’opportunisme de Sam Young au rebond offensif, les Pacers sont devant à la mi-temps (55-47).
Les 3-pts n’ont pas suffi
Indiana entame la seconde mi-temps parfaitement avec un 4/4 au shoot, mais ce sont les Knicks qui vont affoler les compteurs. Iman Shumpert, pourtant maladroit à 3-pts dans cette série, envoie 4 missiles de loin de suite. Voilà New York revenu en quelques secondes, prêt à jeter toutes ses forces dans la bataille (81-81).
Chris Copeland, très bon lors du Game 5, ne manque pas de culot : il commence le dernier quart temps avec deux gros shoots primés. Une bonne nouvelle car Anthony ne met plus rien. L’ailier des Knicks va tenter de placer un dunk mais Hibbert le contre. À l’image de son match : il aura marqué 39 points, mais aucun d’important dans le money time. Hibbert aura lui protégé avec brio son panier durant tout le match quand Lance Stephenson a été d’une aide précieuse aux rebonds, tout en marquant comme jamais. New York était devant dans le money-time, mais Mike Woodson va assister impuissant au 9-0 des Pacers (106-99).
Revanche et progression
Les Knicks sont battus, eux qui étaient pourtant annoncés comme favoris pour aller défier Miami en finale de conférence. Ce sont les Pacers qui auront le privilège d’aller jouer une finale de conférence ; une première pour eux depuis 2004 et la série perdue contre les Pistons. Une progression aussi, car Indiana était au premier tour en 2011, en demi-finale de conférence en 2012, et les voici en finale de conférence en 2013.
Dans les ultimes secondes du match, les « Beat The Heat » sont scandés dans toute la salle par des spectateurs qui attendent avec impatience la revanche de l’an dernier (4-2 pour Miami). La série de la saison dernière avait été chaude, intense et particulièrement physique. Les ingrédients de la série ne devraient pas beaucoup changer cette saison.
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.